- par Nino -
Depuis des décennies, Paris est une ville réputée pour ses belles carrosseries. Depuis quelques années, je m'efforce de représenter ces monuments le mieux possible, tentant de mettre en valeur à la fois l'architecture parisienne et le coup de crayon si singulier des joyaux de l'automobile. Découvrons ce qu'il en résulte pour cette année 2017 !
NB : les plaques des automobiles présentées sont ici masquées (sauf si la plaque est personnalisée et pertinente) mais je peux vous assurer qu'il n'y a pas deux fois la même auto, sauf mention contraire.
Cette année débute de manière prometteuse, le 7 janvier. Deux belles Mercedes-Benz sont de sortie, une SLR 722 vêtue d'une couleur unique qui se stationna le temps de quelques secondes sur l'Avenue George V, et, moins de cinq minutes plus tard, c'est une magnifique 300 SL Roadster qui apparaît, se distinguant nettement - par sa beauté - du flux classique des véhicules gris circulant dans la capitale !
Le 21 janvier, l'Aston Martin One-77 noire que je ne présente plus, étant donné ma familiarité avec cette dernière (je ne saurais compter le nombre de fois où je l'ai aperçue), se retrouve une nouvelle fois sous l'emprise de l'air parisien.
Le lendemain, je me retrouve en tête à tête avec une incroyable Aston Martin DB5 bleu marine, devant le restaurant La Réserve, situé Avenue Gabriel dans le huitième arrondissement : c'est la première fois que je l'aperçois.
Ce mois de janvier se clôture près du Parc Monceau, où une Porsche 959, logée à Paris depuis peu, a fait son apparition. Le bilan de ces premières semaines est un peu léger, mais tout de même j'ai pu admirer de beaux spécimens !
Cette fois-ci, c'est du lourd. Le 8 février, devant l'Automobile Club de France, situé Place de la Concorde, un gentleman parisien a tout simplement décidé d'aller déjeuner avec une automobile sans équivalent : il s'agit de l'unique Lamborghini 4000 GT Superleggera, une commande qui caractérise bien l'époque où l'auto vit le jour. C'est évidemment la première fois que je la croise par pur hasard. Espérons que cela se reproduise !
Trois jours plus tard, et cela devient une habitude, la superbe Ferrari 599 GTO Bleu Tour de France d'un ami est présente devant La Réserve. Je l'avais déjà vue exactement au même endroit l'an dernier à la même période.
En fin de compte, peu d'autos exceptionnelles croiseront ma route en ce mois de février. Je dois vous avouer que je me déplace moins souvent à la recherche de belles autos, ayant d'autres préoccupations. Je semble tout de même avoir de la chance avec cette Pagani Huayra car je l'aperçois pratiquement à chacune de ses sorties ! Au même endroit, comprenez Place du Trocadéro et du 11 Novembre, trois belles anciennes prendront la place de la divine italienne : deux Porsche 356 et une Maserati 3500 GT, et, le plus étonnant, c'est que leur rencontre résulte du hasard !
Une scène de convivialité tout à fait particulière m'attend en ce 12 mars ! Deux Aston Martin V8, l'une plus dénudée que l'autre, commencent à discuter discrètement, au détour d'une rue du septième arrondissement de la capitale. Cela faisait peut-être trente années qu'elle ne s'étaient pas parlées, depuis leur naissance sur la chaîne d'assemblage d'Aston Martin à Newport Pagnell...
Passons sans transition de la classe à l'anglaise vers la brutalité à l'italienne. L’un des frères de l'actuel émir du Qatar prend quelques jours de congés dans la capitale. Pour l'occasion, son dernier jouet a fait le déplacement et c'est à Paris que cette Lamborghini Centenario se sera montrée pour la première fois, ce qui ne manquera pas de faire susciter nombre de réactions chez nos confrères londoniens...
Deux célèbres figures de la culture automobile parisienne sont de sortie ce 25 mars, aux alentours de Saint-Germain des Près. Au menu du jour, balade en Aston Martin DB5 et en Ruf RCT ! Ce fut une belle journée, puisque d'autres joyaux, italiens, me feront honneur de leur présence : Lamborghini Aventador, Ferrari 365 GT 2+2 et Ferrari LaFerrari. Une seconde Aston Martin DB5 pointera également le bout de son nez.
Le lendemain sera pour moi l'une des journées les plus marquantes de l'année. Hors de son habitat naturel, une Ferrari F40 ose s'aventurer dans les rues de Paris. Son meilleur atout ? Sa couleur. En effet, il s'agit de la seule F40 non-rouge que j'ai pu observer depuis toutes ces années... Mais ne négligeons pas les crépitements que dégage l'échappement lorsque le monstre s'envole dans les tours, tant ils sont mémorables !
Le mois d'avril débute sur les chapeaux de roues avec pas moins de quatre autos, avec lesquelles j'ai pu passer une journée de rêve. En ce premier avril, une Aston Martin DB4, l'Aston Martin V8 Vantage ex-Elton John et une Ferrari 365 GTB/4 Daytona Plexiglas sont donc de sortie. Une Ferrari 575 Superamerica Bleu Tour de France est également de la partie, mais celle-ci ne figure pas sur ce cliché.
Il n'y a pas que les propriétaires de belles autos qui ont le droit de sortie, sous le charmant soleil printanier ! Je me joins à la partie avec mon joli vélo Mercier. Je croiserai au guidon de celui-ci une Ferrari 330 GTC et une Ferrari 365 GTB/4 Daytona.
Un magnifique mois d'avril se profile... Une semaine passe et de nouveaux véhicules à moteur font leur apparition. Les deux Bugatti Veyron que vous commencez à connaître, je pense, mais également une Aston Martin V550 et, plus surprenant puisqu'en spécifications américaines, une originale Ferrari 599 GTO. Les détails rouges sont un de ses plus grands atouts !
Le 30 avril, c'est la Journée Nationale des Véhicule d'Epoque. La FIVA pousse ainsi les collectionneurs mais également les passionnés du dimanche à exposer des merveilles aux yeux des parisien.ne.s, offrant ainsi une animation unique en son genre et renvoyant aux années fastes le temps d'une matinée. Je retiendrais surtout ces deux Ferrari : une 365 GT4 BB et une 250 GT Lusso. Mais vous pouvez me croire, c'était un véritable spectacle à ciel ouvert !
Le mois de mai va filer pour moi comme une goutte d'eau au soleil. De belles autos certes, comme en témoignent les clichés ci-dessous, mais pas de grande surprise. Il faut dire que je n'ai pas eu beaucoup le temps de me promener, car étudier est tout aussi, sinon plus, important !
Toutefois, je me suis accordé un peu de liberté le 25 mai, et le jeu en valait la chandelle. Une Porsche Carrera GT, tout droit arrivée d'Arabie Saoudite, rentabilise à elle-seule la journée. Mais le triplé d'Aston Martin (DB4, DB9 Volante, DB4 Convertible) devant le Café de l'Esplanade est un agréable bonus dont on aurait tort de se priver.
Croiser deux Lamborghini Murcielago LP640 en deux jours n'a rien de commun. J'ai pourtant eu cette chance les 4 et 5 juin.
Mais la meilleure surprise de l'année, ce sera deux jours plus tard, devant le Peninsula, Palace situé Avenue Kléber. Une superbe Pagani Huayra, sobrement nommée "Nautilo" par son propriétaire, nous a fait le plaisir de venir depuis la Suisse. Comme quoi Roland-Garros attire des autos de premier choix !
Juin continue sur une bonne note trois jours plus tard. Il est 8 heures du matin, nous sommes un dimanche, et une beauté vient de fouler les pavés parisiens, après avoir goûté aux plaisirs de la vie londonienne. Naturellement, j'étais au courant de son arrivée, et n'avoir cette auto que pour moi le temps de quelques dizaines de minutes fait de ce dimanche matin l'un de mes meilleurs moments de l'année.
Cela ne fait qu'un peu plus d'une semaine que le mois a commencé et Paris n'en finit plus d'attirer les somptueuses carrosseries ! Au programme cette fois-ci, une incroyable Mercedes-Benz 300 SL Roadster, habituée de la capitale mais que je n'avais jusqu'alors jamais eu la chance de rencontrer, et une Aston Martin DB5, une fois n'est pas coutume.
Et oui, la perfection existe, si vous vous posiez encore la question. Elle est même arrivée dans la capitale ce 23 juin. La perfection prend le nom de Ferrari 250 GT Lusso, habillée de Rosso Rubino et assortie à un intérieur Tan. On ne pouvait rêver mieux !
Voici l'auto qui fera la transition entre un mois de juin très agité et un mois de juillet qui s'annonce donc merveilleux. Il s'agit de la fantastique Pagani Huayra Pearl, tout juste réparée suite à ses déboires l'an dernier dans les rues de la plus belle ville du monde.
Des divas d'époques très différentes sont de sortie en ce premier week-end de juillet : Maserati Ghibli et Ferrari LaFerrari.
Mais il y a de la concurrence... Lors du dimanche matin pluvieux du 2 juillet, je prends la place du passager dans cette somptueuse Aston Martin One-77. Une petite balade ne fait jamais de mal, aussi matinale soit elle !
Visiblement, tout le monde n'a pas le droit à des vacances dès le début de l'été cette année, puisque je croise bon nombre d'automobiles aussi intéressantes les unes que les autres en ce 8 juillet. Coups de cœur pour la Maybach S900 Brabus et la Ferrari Testarossa Monospecchio Monodado, la variante ultime de ce modèle !
L'explication au fait que j'aime Paris peut se résumer dans les deux photos que voici. De beaux endroits, de belles voitures, des personnes très sympathiques ! Il s'agit incontestablement, selon moi, de la plus belle ville du monde, que cette unique Aston Martin Vanquish Zagato Roadster sublime.
Terminons juillet en beauté avec cette Aston Martin DB5 dans l'une des plus belles robes qu'il m'ait été donné d'admirer !
Je m'accorde un peu de répit (mérité ou non, c'est à vous d'en juger) jusqu'à la date butoire du 31 août, où je suis prévenu de l'arrivée de cette McLaren P1 Carbon Series, dont seuls cinq exemplaires virent le jour. J'enfourche mon vélo et je pars à sa rencontre, Avenue Foch dans le seizième arrondissement. Notez le Race Mode, qui donne tout son charme à la P1.
Certaines soirées sont plus mémorables que d'autres. C'est le cas du 16 septembre 2017, où j'ai eu la chance d'apercevoir, d'une seule traite, le trio moderne des hypercars : Ferrari LaFerrari, McLaren P1, Porsche 918 Spyder. De plus, ces autos sont habillées de configurations peu habituelles. Après m'être questionné de longues minutes sur le moment où les autos allaient arriver dans la capitale, j'ai reçu un coup de fil essentiel d'un de mes amis. Durant son dîner, ce dernier aperçut le camion sur lequel se trouvaient ces autos... Etant à proximité, j'ai décidé de tenter un coup de poker et d'attendre le camion en avance, Place de la Concorde. Une prise de risque réussie puisque je me retrouve rapidement face à face avec ce fameux transporteur. Il m'a ensuite suffit de le suivre quelques centaines de mètres, à vélo, puis d'attendre que les autos en descendent.
Le lendemain, je suis à nouveau confronté au chargement d'une auto, et pas des moindres : une sublime Mercedes-Benz 300 SL Gullwing ! Cela faisait plus d'un an que je n'en avais pas aperçu une dans la rue par hasard...
A la mi-septembre, la Fashion Week débute à Paris. Et force est de constater qu'il y a chaque année un peu plus d'autos attirées par les sulfureux podiums de la capitale... Preuve en est avec cette RUF CTR-3, dont le propriétaire a fait le déplacement pour l'occasion. Il est également obligatoire pour moi d'évoquer une incroyable Lamborghini Miura SV bleue qui est venue dire bonjour à la capitale, restée à Paris dans un parking, bâchée, tout le long de la Fashion Week et qui ne s'est montrée au grand jour qu'à une seule occasion, devant le Costes. Cela restera un raté me concernant.
Qui dit Fashion Week dit Ralph Lauren, et qui dit Ralph Lauren dit belles automobiles. Le temps d'une soirée, Boulevard Saint-Germain, la maison de mode américaine a dépêché quelques autos devant sa boutique : Ferrari 275 GTB, Ferrari F40, Porsche Carrera GT, ...
Cette année, j'ai cours le samedi matin. Pas de chance, me direz-vous... Mais il faut rebondir sur ses difficultés. Ainsi, j'ai croisé cette incroyable Ferrari Enzo noire en sortant de cours, à midi et des poussières. Une immense surprise ! Dites vous que cette Ferrari Enzo n'est qu'un avant-goût de cet incroyable mois d'octobre !
Au même moment, se trouve cette Porsche 997 Sport Classic devant l'hôtel La Réserve. Or, elle appartient au même propriétaire que la Ferrari Enzo. J'ajouterais même que ce propriétaire, qui possède l'une des plus belles collections de la capitale, n'était au volant d'aucune des autos ce jour-là !
La nuit passe et le dimanche qui en découle fait apparaître un petit bijou : une Aston Martin Vanquish Zagato, limitée à 99 exemplaires dans le monde. Cet exemplaire est l'un des tout premiers livrés, bien que la livrée soit unique ! Son propriétaire a de la chance...
Voici l'une des dernières hypercars venues du Moyen-Orient cette année. Il s'agit d'une Porsche 918 Spyder, qui est arrivée en camion puis repartie 24 heures plus tard, sans n'avoir bougé d'un centimètre. C'est ce que l'on appelle l'utilité, ou le m'as-tu-vu...
Nous avons commencé ce mois sur une très bonne note, nous le clôturerons au même niveau avec une rencontre de choc. Le temps d'un déjeuner, l'incroyable Bugatti Veyron 16.4 Coupe Centenaire Jean-Pierre Wimille, pose devant mon objectif à la Porte d'Auteuil. Furtif mais très agréable ! En début de soirée, c'est une Ferrari 330 GTC qui vient à ma rencontre, rue Saint-Honoré.
Dès le premier novembre, des automobiles importantes font leur apparition. Pagani Zonda F Roadster et Lamborghini Aventador 50th Anniversary Roadster se montrent en couple devant le Peninsula, avenue Kléber.
Quelques nuits plus tard, c'est au tour d'une Bugatti Veyron Grand Sport, déjà croisée plus tôt dans l'année et que vous commencez à connaître, de faire son apparition, une nouvelle fois furtive, ce qui semble être la norme pour les Bugatti Veyron.
Le mois commence vite mais se termine à vitesse indescriptible ! En effet, nous sommes le 5 novembre lorsque cette Lamborghini Miura SV, un véritable bijou, pointe le bout de son long nez (et en montre un peu plus encore...) dans les rues parisiennes. Toutefois, je ne croiserai pas d'autre joyau dans les semaines qui suivront, probablement par manque de volonté.
Je retire ce que j'ai dis, il subsiste toujours des exceptions. En dix minutes, le samedi 26 novembre, je rencontre une Aston Martin V8 Vantage V600 Le Mans devant le Costes, qui vient d'être livrée à son propriétaire et qui en profite immédiatement donc, mais c'est également l'occasion pour moi de prendre l'une de mes photos préférées de l'année dans les rues de Paris, avec un superbe sujet : une Aston Martin DB5 que j'aperçois tout de même assez régulièrement.
Ce n'est que le 28 décembre qu'une automobile apparaît comme suffisamment intéressante à mes yeux pour que je prenne la peine de me déplacer : il s'agit d'une resplendissante Ferrari 365 GTB/4 Daytona Plexiglas, venue déjeuner à l'Hôtel Crillon. Ce bleu clair lui sied à merveille et, pour cause, elle sort de restauration. Cependant, la lumière sur place était assez affreuse, offrant nombre de reflets et ombres indésirables, donc obtenir une photo convenable fut l'objet d'un véritable périple.
C'est ainsi que se conclut une belle année de déambulations hasardeuses dans les rues de la capitale. Des chefs-d'oeuvre étaient bien entendu au rendez-vous, mais je remarque qu'il y avait cette année plus de longues périodes avec une absence totale de rêve. Cela permet ceci-dit de se consacrer à d'autres activités ! Maintenant que nous sommes en 2018, espérons le meilleur pour les douze mois qui arrivent...