Ça y est, enfin un événement où l'équipe est réunie ! Et pas n'importe quel événement, puisqu'il s'agit d'un concours d’élégance dont nous attendions beaucoup, et nous n'avons pas été déçus... Voici donc Chantilly Arts & Elegance - Richard Mille, placé sous le thème d'un dimanche élégant à la campagne, et avec de très belles autos prévues. Organisé par Peter Auto, il s'agit de la première édition.
Nous quittons nos habitats respectifs à peu près à la même heure, et pas forcément en avance, et nous nous rejoignons directement à Chantilly. Matthieu arrive un peu avant Nino. Matthieu récupère son accréditation à l'Auberge du Jeu de Paume, puis c'est au tour de Nino. Ensuite, l'équipe finit par se rejoindre.
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Commençons donc avec les participantes du Concours d'Etat. Ces beaux carosses sont réunis en dix classes (nous en traiterons neuf, faisant impasse sur "Les Ancêtres"), chacune avec une dizaine de modèles. Le titre "suprême" dans un Concours d'Elegance est le "Best of Show", et bien sur il y aura une auto qui accédera à cette sorte de graal après délibération entre juges.
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Maserati : les voitures de courses
Cette catégorie, composée de quelques 17 véhicules, ce qui en fait la catégorie la plus remplie, présente des modèles de la firme Italienne Maserati, dans des versions de competitions. Il y a de tout, des très vieilles (V4) jusqu'aux plus récentes (MC12 Corsa) !
Débutons les présentations avec cette Maserati 8CM de 1933. Elle appartient à la Cité de l'Automobile de Mulhouse. Portant le chassis #3010, sa vitesse de pointe atteindrait 250 km/h. En
1934, la 8CM remporte le Grand Prix de Dieppe, aux mains de Philippe Etancelin.
Continuons avec la Maserati 300S, châssis #3058, propriété d'Henri Chambon. Elle est bien plus élégante sans les stickers qu'elle arbore lors de ses diverses participations dans les courses automobiles européennes !
Voici à présent une Maserati 250F. Il y en avait deux présentes, une rouge (propriétée de la Cité de l'Automobile à Mulhouse) et cette belle bleue, appelée "Piccolo". Il s'agit de #2534 et l'auto
ne figurait sur aucune liste avant la date de l'événement !
Pour clore ce chapitre sur les Maserati de course, terminons avec une Maserati MC12, mais pas n'importe laquelle. Il s'agit de #2204, une des douze Corsa produites. Celle-ci est assez
particulière car à l'inverse des autres MC12 Corsa, elle reste active en participant à quelques courses, journées roulages sur circuit, ...
Et enfin, voici un petit diaporama regroupant les autos non présentées de cette catégorie.
Maserati : les grandes carrosseries
A present, il est temps de passer à la seconde catégorie. Composée de dix véhicules, nous vous présenterons ici diverses Maserati : A6 1500 Zagato, A6 GCS Berlinetta, A6G 2000 «Double Bubble», pour terminer avec la Boomerang, un concept-car merveilleux.
Cela nous amène donc à la première de ces présentations, celle de cette curieuse A6 1500 Zagato. Il s'agit d'un prototype usine, mais également de la première Maserati à être signée Zagato.
Juste à côté, comme vous pouvez le voir, se trouve une belle auto rouge. Il s'agit en fait d'une Maserati A6 GCS Berlinetta, propriétée de Matteo Panini depuis 1996, qui possède cette très belle collection. L'auto fut livrée neuve au Conte Paolo Gravina di Catania puis eu un accident. Elle réapparaît en 1991, restaurée, à la Carrozzeria Campana, puis elle arrive dans les mains de Panini.
Voici une des deux Maserati A6G Zagato de 1954 présentes dans le concours. Celle-ci fait partie de la collection de David Sydorik et, parmis les 19 chassis Zagato construits, cette auto est la seule à avoir une double bulle sur son toit. Cette spécificité "Double Bubble" en fait une auto unique.
Cette Maserati un peu spéciale a pour base la Bora. En 1971, Italdesign présente la Boomerang, un Concept-Car avec des lignes très futuristes. Il eut une suite, car sa forme de torpille inspira
plusieurs modèles de la marque, comme la Merak par exemple. Très basse, large et aérodynamique : une véritable voiture de course, faite pour la route.
Hommage à Bugatti
Cette classe comprend encore une fois dix automobiles, et comme son nom l'indique, toutes des Bugatti. Nous avons eu plusieurs coups de cœur, comme cette Type 35 dans son jus. Portant le numéro de châssis 4449, l'auto fut vendue neuve à Paris, où elle arrive en 1925. Depuis, elle est toujours restée entre des mains Françaises.
Voire trois Atalante (les deux qui suivent et la Earl Howe) sur un rayon d'à peine dix mètres, c'est assez incroyable ! Voici #57570, une 57 Atalante qui appartient à Frédéric Leroux, et elle
n'a, parait-il, jamais quitté la France ! Habillée de sa livrée originale, elle est donc authentique à la combinaison de couleurs qu'elle portait lors de sa sortie d'usine.
Voici une autre Atalante, mais à l'inverse de la précédente, celle-ci est présentée comme sortie de grange ! Cette Bugatti Type 57S Atalante (s/n 57767) est présentée par Henri Chambon. Elle a été livrée neuve à un certain Cahen le 08 décembre 1938.
A noter qu'il est écrit, à l'avant de la voiture : "Sortie de Grange ! Ne pas enlever la poussière SVP", petite touche d'humour...
Après ces deux Atalante que tout oppose, voici à présent une Type 101, dont seuls six exemplaires furent fabriqués. Celle-ci, châssis 101504, fut modifiée par le carrossier Van Antem, qui la rend unique. Elle est à notre goût, très réussie.
Mais le clou de cette catégorie, bien qu'hors concours, c'est la fameuse Bugatti Type 41 Royale Coupe Napoleon, appartenant à la Cité de l'Automobile de Mulhouse.
Cet exemplaire, nommé « Coupé Napoléon », était la voiture personnelle d’Ettore Bugatti. Elle reste propriété d'Ettore jusqu’à son rachat par Fritz Schlumpf. Elle est maintenant exposée à la Cité de l'automobile de Mulhouse.
Six exemplaires de Royale furent construits, et celui-ci est le seul dans la carrosserie "Napoléon" (châssis 41100). C'est une chance dont il faut profiter, car on ne la reverra pas de sitôt sous lumière naturelle.
Cette Bugatti de six mètres de long développe un moteur de 300 chevaux, ce qui lui permettrait d'atteindre une vitesse de pointe de 200 km/h !
Voici une troisième Atalante, mais cette fois-ci pas n'importe laquelle. En effet, cette auto a reçu une carrosserie particulière, ce qui permet de la démarquer des autres Atalante. De plus, l'auto fut livrée à Earl Howe, le fondateur du British Driver's Club, qui donna son nom à l'auto. Cette Atalante Earl Howe était plus récemment en vente chez Bohnams, en état de sortie de grange. Depuis, elle a visiblement été restaurée intégralement, ce qui lui faire perdre un certain charme. Cependant, elle est à présent superbe !
Les automobiles en état d'origine
Ici, place à l'authenticité ! Les onze véhicules dans ce plateau sont tous dans leur véritable état d'origine. Rien n'a été ajouté, rien n'a été enlevé, et il faut avouer que cela présente un certain charme !
Parmi les concurrentes, on peut trouver cette belle Facel Vega HK500, d'un vert très foncé. 164 exemplaires de ce modèle ont été produits, dont seulement 5 en vert d'origine. Elle est présentée lors du concours par Frederic Brun, qui a déjà plusieurs livres à son actif concernant l'histoire de l'automobile.
Passons à cette Bentley Continental R Sport Saloon (châssis BC46IC), pas inconnue de l'équipe. En effet, nous l'avions déjà croisée à la Traversée de Paris en janvier dernier. C'était d'ailleurs une des très belles surprises de l'edition. La revoilà six mois plus tard, à Chantilly.
Cette Alfa Romeo Giulietta SZ II Coda Tronca est en fait la deuxième version de la Giulietta SZ.
Pour la concevoir, Alfa fait appel à Zagato dans le but de faire une version encore plus sportive de la Giulietta. En 1959 Zagato lance la Giulietta SZ : 100ch, 750 kg et 250 km/h de vitesse
de pointe.
Zagato construit ensuite une deuxième version de cette Giulietta SZ, plus soignée du point de vue aérodynamique : Arrière plus allongé et tronqué, d'où son nom de "Coda Tronca" (queue tronquée).
Elle sera commercialisée en Septembre 1961 pour être produite à 42 exemplaires avant d'être remplacée par la Giulia TZ. Cette auto est régulièrement vue sur les événements.
A présent et pour terminer, voici une Ferrari préfigurant la célèbre 365 GT 2+2. Il s'agit de la 330 GTC Speciale, oeuvre de Pininfarina. Cette auto a appartenu par le passé à la Princesse Liliane de Rethy, l'épouse du roi Leopold II de Belgique, et est actuellement propriétée de Brandon Wang, dont on vous avait déjà parlé lors du Mans Classic.
Les années Design
Cette classe présente énormément de véhicules uniques, et pas des moindre. On trouve parmi les huit concurrentes une Lamborghini 400 GT ou encore une Ferrari 250 SWB transformées. Il est temps
pour nous de vous les présenter !
Donc, nous vous parlions d'une certaine Lamborghini 400 GT. Et bien la voici, recarrossée. Transformée par la Carrozzeria Touring Superleggera, en 1966. Et bien sûr, cette auto est unique. La
Flying Star est composée de formes très carrées, mais le résultat est simplement bluffant.
Revoilà 1739 GT, la Ferrari 250 GT SWB de William Heinecke revue par Bertone et déjà vue par Nino au Mans Classic.
Voici l'unique Alfa Romeo 1000 Abarth, châssis Tubulaire, retravaillée par Colani. Il s'agit d'un prototype datant de 1958. Présentée ici par Christophe Pund, les apparitions de cette auto
restent rares (elle fait quand même quelques événements, comme Rétromobile) : il faut donc en profiter. Ses formes sont particulières, on aime ou n'aime pas. Globalement, la voiture est dans son
jus.
Ceci est une Alfa Romeo 2600 Coupe de 1962, carrosserie Pininfarina. Elle a été présentée au Salon de Bruxelles, en 1963. Elle connut une première vie sous la forme d'un cabriolet (rouge), puis plus récemment elle fut transformée en coupé, comme on la voit aujourd'hui.
Voici l'unique Mercedes C111 Serie II. C'est en 1970 que le public la découvre, au Salon de Genève. Elle eut certes l'ovation du public et un beau carnet de commandes, mais la commercialisation
n'arriva jamais. Elle resta donc un concept, unique en son genre.
Les Sports & Course de l’Entre-Deux Guerres
Comme son nom l'indique, nous retrouvons ici des véhicules datant de l'entre-deux-guerres. Il y a parmi ces voitures beaucoup de participantes à la célèbre course du Mans.
Cette Bentley Speed Six, surnommée «Old Number Two», a couru au volant de Franck Clément et Richard Watney durant les 24h du Mans 1930 en compagnie de deux autres Speed Six. Au bout du trente-sixième tour, Woolf Barnato prend la tête sur une autre Speed Six, et il gardera cette position jusqu'à l'arrivée. Quand à la notre, elle finira deuxième sur la ligne d'arrivée, d'où son nom Old n°2. Bentley réalise alors un doublé à ces 24 heures.
Elle est aujourd'hui amenée de Grèce par Peter Livanos et comme nous pouvons le remarquer, elle démarre parfaitement, comme en 1930 !
Ceci est une Alfa Romeo Monza de 1932. Sa livrée bleue est due à la livraison de l'auto à un pilote Suèdois du nom Viktor Widengren. Elle gagna le Grand Prix de Suède en 1933, et se montre à nous aujourd'hui dans sa configuration d'époque. Tout simplement sublime.
Une fois n'est pas coutume, voici encore un véhicule ayant participé à la célèbre course Sarthoise. Et même trois années de suite ! Bon, il n'y eut pas de réel résultat pour
cette Talbot Lago T150C de 1936, puisqu'elle échouera lors de ses trois tentatives.
Voici une Peugeot 402 Darl'Mat de 1938 appartenant à Jean Marc Bussolini. On en croise de plus en plus lors des concours ou diverses épreuves historiques, telles que Le Mans Classic. En tout cas, la configuration de celle-ci est superbe !
Endurance - Sports a Moteur Central Pre-76
Voici incontestablement une de nos catégories préférées. Ici, on retrouve ce qu'on pourrait appeler la descendance des supercars. Il y a beaucoup de voitures déjà vues, mais dans ce magnifique cadre de Chantilly, c'est comme si on les voyait sous un nouveau jour !
Débutons avec la Ferrari 250 LM Stradale, basée sur une 250 LM de "base". Le véhicule a été modifié ainsi pour qu'il puisse rouler sur route publique, dans la légalité. Nous l'avions déjà croisée à Rétromobile cette année. Ce châssis, 5995, est ici présenté par Jean-Jacques Bally.
Voici à présent une habituée des événements de Peter Auto, puisqu'elle participe régulièrement au Mans Classic ou encore aux 10000 tours sur le Castellet. Il s'agit de P1016, une Ford GT40 MKII.
Seconde Ferrari de la catégorie, voici la bien connue 512S de Franco Meiners. Cette auto est passionnante. Engagée par la Scuderia Filipinetti pour la saison 1970, sans succès, cette Ferrari se fait connaître par son apparition dans le film "Le Mans". Elle reprend ensuite place dans la saison 1971, mais toujours sans le moindre succès. Depuis, elle écume les Concours d'Elegance et les courses historiques. Il s'agit d'une rare version longue queue.
Richard Mille présente cette Alfa Romeo Alfa Romeo T33/2, châssis AR 10538 008. Elle est alimentée par un V8 de deux litres développant 270 chevaux, pouvant la propulser à près de 300 km/h.
Mais durant leurs premières apparitions publiques, les T33 ne firent pas grande réussite... Lors des 12 Heures de Sebring, deux voitures abandonnent au tiers de la course puis aux 1 000 km de
l'ADAC, sur le Nürburgring, les problèmes reviennent...
Poursuivons avec, également présentée par Richard Mille, cette Porsche 907K, châssis 907-021. Son palmarès est mystérieux, tout comme son historique, mais l'une des seules choses que l'on puisse dire à son sujet, c'est qu'elle fut la propriété de l'écurie BG Racing dans les années soixante et qu'elle est sublime.
Encore une Porsche ! Cette fois-ci, une 904 GTS. Présentée par Regis Mathieu, le châssis 904-063 fut vendu neuf à un Français, un certain Andre Lacourbe. En 1965, l'auto est gravement accidentée, elle est réparée comme à sa sortie d'usine. Un an plus tard, à la Coupe USA de Monthlery, la 904 parvient à terminer en cinquième position. Ensuite, elle partit aux Etats-Unis, puis réapparue à Paris un peu plus tard, où elle fut stockée durant treize années. Depuis les années 90, l'auto a été achetée par un Anglais, un Allemand et même un Japonais, avant de finir dans la collection de Regis Mathieu.
Cette Lola T70 MK III B est la propriété de M. Shaun Lynn. Fabriquée à 16 exemplaires, voici le châssis SL76/150 qui a couru avec l'Ecurie David Piper, repérable à ses autos vertes principalement. La voiture couru vingt-cinq courses pour quatre victoires (Monthléry, Solituderennen Hockenheim, Dijon et Magny Cours) et elle apparut même dans le film "Le Mans" !
Voici ensuite, et pour terminer, la McLaren M12 GT de Heinz Swoboda. Cette McLaren orange est assez étrange, esthétiquement parlant.
Bruce McLaren crée la première concurrente de la GT40 sur le châssis de la M6 Can-Am, et c'est ainsi que la M6B-GT est née, c'est la première Mclaren de route. Apres la mort de
Bruce, Trojan construit la M12 GT avec le châssis de la M12 Can-Am.
Les châssis Britanniques à carrosserie Italienne
Avant-dernière catégorie : il s'agit ici d'automobiles Anglaises de base revues par les Carrossiers Italiens reconnus. C'est certainement une des plus belles catégorie du concours !
Débutons avec l'Aston Martin DB4 Zagato de Hubert Fabri, premier véhicule de la série. La configuration est tout simplement sublime, alliance du sport et de la beautée. Il s'agit de notre première, aussi bien pour Nino que pour Matthieu, et c'est une très belle surprise !
C'est aussi une DB4, mais cette fois-ci, pas de carrosserie Zagato mais une carrosserie Touring Superleggera, produite à 70 exemplaires.
Teinte marron et capote noire, espérons au moins que l'intérieur est coloré car la configuration est quelque peu simpliste !
Voici une Jaguar XK120 Supersonic. Au total, 19 véhicules ont reçu cette carrosserie Supersonic : trois Jaguar XK120, une Alfa Romeo 1900 Sprint, une Aston Martin DB2/4, treize Fiat 8V (!!) et une AC Cobra. Ici, nous retrouvons 679768, donc logiquement une des trois XK120. C'est sublime, elle vous rappellerait peut être une des voitures de la célèbre BD "Spirou et Fantasio" !
Cette "chose" est à la base un châssis de Jaguar Type-D, XKD-513, qui finissa troisième aux 24 heures du Mans 1957. Elle obtenu cette carrosserie, dessinée par Michelotti, à la suite d'un
accident. Hormis le châssis, rien ne fait penser à une Type D : on aime ou on n'aime pas !
Voici pour clore cette catégorie, l'AC 428 Frua Cabriolet de 1969 présenté ici, par Andrew Pucher. Parmis les 80 exemplaires construits, seuls 29 l'ont été sous forme de cabriolet.
Les grandes carrosseries Françaises des années 20 & 30
Ceci est la dernière catégorie. Elle se caractérise par la présence de petits carrossiers, mais aussi des plus grands, et ce, entre les deux guerres. On y retrouve des voitures au palmarès époustouflant dans les Concours d'Elegance du Monde Entier.
Dans le lot, on retrouve deux créations du Parisien Figoni & Falaschi, dont cette Talbot Lago T150C SS, châssis 90123. Initialement un coupé, la Talbot est devenue cabriolet fut un temps,
puis elle se retrouve en carrosserie Goutte d'eau New York aujourd'hui.
Voici ce qui est sans doute la plus grosse attraction du concours, bien que certains comme nous l'aient déjà vue plusieurs fois, et la reverront encore, au prochain Mondial de l'Automobile, où
nous seront présents.
Il s'agit de la très connue Delahaye 135 M Figoni & Falaschi (dessin de Géo Ham) de Peter Mullin, grand collectionneur Américain. Commandée par Paul Joure, puis après une première carrière chez le Maharadja de Jaipur, elle devient ensuite propriété du Maharadja de Jaipur. Le châssis 49150 est un des 3 modèles ayant survécu dans cette carrosserie spectaculaire. Elle est ici bien mieux placée qu'à Rétromobile.
Désormais, changement de style, puisque nous passons à une des autos crées par Gabriel Voisin, passionné d'avions. Ses voitures ont donc des références aéronautiques, et cela se voit bien sur cette C25 Aerodyne. Présentée à Chantilly par un musée Suisse, nommé la Fondation Hervé.
Voici à présent une des deux Hispano-Suiza de la catégorie. Présentée par William E. Connor, le châssis 46018 est un cabriolet Saoutchik. Son moteur est un V12 de 11.3 litres, tout simplement
impressionnant, ça en impose.
Quelle magnifique auto que cette autre Hispano-Suiza, cette fois-ci une H6B Torpedo Galle Sport, parfaite pour en terminer avec la plupart des présentations ! Equipée d'un six cylindres en ligne
de 32 chevaux, cette carrosserie est signée Louis Dubos, personne assez méconnue. Elle est présentée dans le concours par le célèbre mais discret Lukas Hüni !
Ça en est fini pour ce qui est du concours d'Etat. Nous vous donnerons les résultats lors de la partie défilé !
Nous en sommes désormais à la description des concepts-car, présents au nombre de onze. Parmi ceux-ci, deux premières mondiales et une première européenne.
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Les Concepts-Cars
Sont présents les concepts suivant :
- Citroën Cactus
- DS Divine
- Giugaro Parcour
- Maserati Alfieri
- McLaren 650S Coupe MSO
- McLaren P1 GTR
- Peugeot Exalt
- Porsche 918 Spyder
- Renault Initiale Paris
- Alfa Romeo Disco Volante (Touring)
- Aston Martin DBS Shooting Break (Zagato)
Voici la DS Divine, retrouvez toutes les photos et les caractéristiques dans l'article de Matthieu (un photoshoot Citroën avec On Aura Tout Vu)
Impasse aussi sur le Giugaro Parcour, que nous avions déjà rencontré et qui multiplie ses apparitions. Original, mais pas au goût de tout le monde... C'est ensuite que cela devient intéressant ! Nous en sommes à la Maserati Alfieri, que l'équipe voit, cette fois-ci, pour la première fois. Lors de son passage sur la scène, l'Alfieri défilait avec un mannequin habillé par Ermenegildo Zegna. Le seul homme mannequin.
On retrouve ensuite deux McLaren, dont la P1 GTR, première Européenne. Cependant, c'est avec la 650S MSO de McLaren Paris que nous commençons les présentations. Commandée par la concession Parisienne de McLaren Paris, cette 650S se différencie des autres par son passage chez McLaren Special Operations (MSO), et donc quelques petits détails qui diffèrent.
Et sûrement le plus intéressant des concepts, la P1 GTR. Malheureusement, elle ne roulera pas. Avec une puissance d'environ un millier de chevaux, cela s'annonce comme LA pistarde des années à venir. Sa mise en production entrera lorsque celle de la P1 "de base" sera terminée. Elle est présentée ici sous forme de maquette.
L'aérodynamisme de la P1 GTR est tout simplement époustouflant !
Ensuite vient la Peugeot Exalt... Elle fut présentée au Salon de Pekin de cette année. Peugeot semble grandement s'inspirer de métaux pour ses concepts !
Passons à la Porsche 918 Spyder, qui n'est plus vraiment un concept puisqu'elle est déjà en production, et que l'exemplaire présenté est de série et est immatriculé, une petit erreur de la part des organisateurs...
Nous allons passer à l'auto qui a été décernée "Plus beau Concept-Car" du Concours. Il s'agit en fait de l'oeuvre d'un carrossier Italien reconnu, Touring Superleggera. Dans le but d'être produite à dix exemplaires, la Disco Volante repose sur la base d'une Alfa Romeo 8C.
Dernier concept, et pas des moindres. C'est même une première mondiale, réservée pour Chantilly. C'est une Aston Martin DBS (517 chevaux) revue par Zagato, et retravaillée en Shooting Break. Nous adorons !
Le niveau est très élevé pour une première édition, vous aurez remarqué que plusieurs constructeurs ont accordé une confiance exemplaire à l'événement.
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Le Concours des Clubs & les parkings extérieurs
En dehors du concours d'Etat, on retrouve le traditionnel Grand Prix des Clubs, alignant pas moins de 500 automobiles de tout âge ! Egalement présentes en grand nombre, les belles automobiles des visiteurs...
Tout d'abord, parlons du club Delahaye : c'est ce club qui remporte le prix de la Garden Party Goyard, de la meilleure présentation etc, bref, du meilleur club.
L'Aston Martin Owner Club (AMOC) était une fois de plus très actif, comme à ses habitudes !
Belle présentation, très élégante, chez Rolls Royce.
Le SM Club de France a fait très fort, rassemblant deux Mylord, deux Opera, une Presidentielle, ... Malheureusement, elles n'étaient pas très bien placées.
Sur le stand de la concession Parisienne MMC Paris, on retrouve une Lamborghini Miura, une Ferrari 250 GT Lusso, une DeTomaso Mangusta ou encore une Mercedes-Benz 300 SL Roadster. Beau Plateau.
L'Amicale Facel Vega était aussi présente avec une petit lignée de véhicules anciens de collection.
Dans l'espace club on trouvait aussi des petits clubs, ou encore des voitures présentes individuellement avec dérogation, pour le plus grand plaisir de nos yeux.
Du côté de l'entrée, se trouvait entre autres le stand Maserati, marque mise à l'honneur ici à Chantilly puisqu'elle souffle cette année ses 100 bougies, ainsi que le Lamborghini Club de France, club qui fête lui ses 35 ans. On trouvait également quelques voitures par ci, par là, ainsi que d'autres clubs...
A l'extérieur de l'enceinte du château, une pelouse était réservée pour le "Supercars Club Private", tandis que la pelouse d'en face était majoritairement composée de visiteurs venus pour
l'occasion en ancienne !
Le Supercars Club, grâce à certaines négociations, parfois même sur le moment et directement à Chantilly, a réussi à réunir le nec-plus-ultra des supercars du moment : pas moins de deux McLaren P1, deux Porsche Carrera GT et deux GT3 RS 4.0, une Ferrari 458 Speciale "Blu Abu Dhabi", une Alfa Romeo 8C et plusieurs de ses petites sœurs, les 4C, et ce n'est pas tout. On trouvait tout de même quelques anciennes, comme une magnifique Ferrari 365 GTB/4 Daytona.
Nous vous parlions d'un parking pour les visiteurs bien fréquenté pour ce qui est des anciennes : le voilà !
Et pour en terminer avec les visiteurs, le parking VIP...
Le défilé
Il s'agit de la remise des récompenses au divers concurrents. Bien qu'admirable pour une première, il était toutefois un peu long...
Le défilé commence avec "Endurance - Sports à Moteur Central Pré-76 - Prix Radio Classique" et le premier prix est accordé à la Lola T70 de Shaun Lynn. Ensuite viennent la Porsche 904 de Regis Matthieu et la Ford GT40 Belge.
Les trois voitures qui défilent ensuite devant le public sont celles de la catégorie "Les Sport & Course de l’Entre-Deux Guerres". Le premier prix est attribué à la Bentley Speed
Six "Old n°2", Prix Special 1 pour l'Alfa Romeo 8C Monza et pour finir Prix Special 2 pour la Mercedes-Benz 380 Roadster.
"Les Automobiles en état d'origine" font leur entrée sur l'arène. La superbe Lamborghini Flying Star reçoit le premier prix, suivie de la Ferrari 250 GT SWB par Bertone et de l'OSCA 1600GT.
Viennent ensuite "Les châssis britanniques à carrosserie Italienne", la sublime Aston Martin DB4 GT Zagato ne pouvait que remporter ce premier prix "Relais & Châteaux". Le prix spécial n°1
est pour la Jaguar XK 120 Supersonic Ghia et le n°2 est pour la Jaguar XK 140 Ghia.
Le Prix Qatar Airways concerne la catégorie "Hommage à Bugatti", avec comme vainqueur la Type 55 Roadster, juste derrière se trouvaient l'Atalante "Earl Howe", et la Type 40
"Lidia".
Voici "Les Grandes Carrosseries Françaises", avec trois sublimes voitures sur le podium. Le prix Cordier Mestrezat revient à la sublime Delahaye 135M Figoni & Falaschi. Sur la deuxième et troisième place, deux Talbot, la Portout et la Figoni & Falaschi.
"Les Années Design : Les Concept-Cars 1960-1970" : Le Prix Le Point est remporté par la Ferrari 330 GTC Speciale de Brandon Wang. Viennent ensuite l'OSCA 750S et la Chrysler Town & Country en deuxième et troisième position.
Voici ensuite le prix récompensant "Les Grandes Carrosserie Maserati". La A6G Zagato occupe la première place, devant la 3500 GT Spyder Touring et le concept Boomerang, un ovni sur route.
Nous toujours dans les Maserati, mais celles de course cette fois.
En pôle position se trouve la Maserati V4, suivie de la Monofaro et de la MC12 Corsa, monstrueuse.
Le défilé est maintenant terminé, un bon nombre de personne ont déjà quitté le lieu, nous, nous nous dispersons, chacun de notre côté pour le reste de la journée. Matthieu shoot le "Prix Richard Mille", tandis que Nino se retrouve nez à nez avec la MC12 dans les bois.
Matthieu :
Je reste pour les dernières récompenses, comme le Prix J.M. Weston de la plus belle restauration, qui est attribué à la Bugatti 57 Atalante de Frédéric Leroux. Le prix de la femme la plus élégante du public, et le prix du plus beau chapeau sont aussi remis à leur gagnant respectif.
Mais ce qui m'intéresse, c'est le Best Of Show et le Prix Richard Mille.
Le Best Of Show - comme je l’espérais - est attribué à la sublime Delahaye Figoni & Falaschi de Peter Mullin. Et le Prix Richard Mille, parmi les onzes "Concept-Car" présent, est remporté par l'Alfa Romeo Disco Volante by Touring Superleggera accompagné d'une femme habillée par Paco Rabanne. Mon Best of Show parmi les mannequins.
J'ai ensuite pu assister au photoshoot officiel de la DS Divine !
Un article a été dédié pour le shootign, et pour le voir, il vous suffit de cliquer sur l'image ci-dessous !
Nino :
Toutes ces animations passées, je m'enfuis dans les bois, afin de voir ce que l'on pourrait y trouver d'intéressant. Enfait, toutes les autos du concours reviennent, et elles passent dans un décor sublime. Parfait pour les photos ! Le comble reste la Maserati MC12 Corsa, qui est rappelons-le une voiture de course, posée comme une vulgaire voiture dans les bois. Magnifique scène.
Franchement, selon moi, le Concours de Chantilly a fait très très fort pour une première édition, rassemblant le gratin des collections mondiales. Selon Peter Auto, le Concours serait même déjà dans le Top 3 des Concours Mondiaux comme Peeble Beach ou Salon Prive. Malheureusement, c'est bientôt l'heure de partir...
Adieu Chantilly, Adieu paradis... Et à 2015 !
Il est maintenant l'heure de faire le bilan : très bonne édition, beaucoup de clubs, des belles surprises, des voitures extrèmement bien placées, un cadre à tomber. Aucun défaut mis à part la durée du défilé, toutefois un peu longue, et quelques erreurs à l'oral durant celui-ci (P1 GTR pour la 650S MSO, ...).
Peter Auto nous donne rendez-vous le premier week-end de Septembre 2015, pour une édition toujours meilleure ! Nous y seront !
Pour finir, voici un petit diaporama des photos représentant des détails...
Merci de nous avoir lu, et à bientôt !