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Commençons par quelques caractéristiques... Le salon se déroule Porte de Versailles, en général pendant la première semaine de Février. Conçu pour rassembler quelques centaines d'automobiles, choisies parmi les plus belles, cette année se déroulait le 39e Retromobile...
Munis de nos pass presse, nous attaquons le salon sans plus tarder.
Dès que nous pénétrons dans le Hall 1, nos yeux se perdent, sous l'étendue de ces merveilles !
Commençons par des stands peu connus.
Le stand KIENLE accueille sur son stand plusieurs Mercedes, dont des 300 SL très... originales ! Nous avons tout les deux, immédiatemment, un coup de coeur pour la bleue.
Poursuivons dans le thème Mercedes ! Ici le stand Classic Sport Leicht.
Il accueillait la seule CLK LM de route existante à ce jour. Pourquoi la seule restante ? Mercedes en a construit 2 pour les crash tests, et celle-ci est la seule survivante !
Est aussi présente sa variante de course, qui a le même nom, et un beau palmarès !
Et plusieurs 300 SL...
Par contre, un carton rouge à tous les stands qui mettent le plus d'autos possible sur un espace très restreint...
Passons au stand FA Automobiles, qui accueille une Miura verte, sublime. C'est une des 5 Miura du salon, un beau cru !
Une Porsche 911 2.7L RS jaune est aussi présente, avec une Daytona jaune recarossée en Spider, ou encore une 330 GTC et deux Dinos extravagantes.
Là encore, le stand est serré, mais il y a quand même plus de possibilités !
Eventa, "constructeur" de répliques Aston Martin était présent, avec, sur la base de DB7, une DB4 GT Zagato et une DBR1... Des répliques de la meilleure qualité qu'il soit !
C'est une bonne alternative, même si elles dépassent les 100 000 euros : les modèles originaux se font très rares, et donc très chers !
C'est assez bizarre de faire son argent sur des répliques, mais il faut avouer qu'elles sont très belles. Cela pose un second problême, car on n'arrive plus a les discerner des vraies, dommage !
Il est temps de passer à l'un des plus gros stands du salon : le stand Stradex ! Mais tout d'abord un peu d'histoire.
C'est ici que se retrouve la P4 sn 0858, avec son camion : elle finit 3eme aux 24 Heures du Mans, en 1967. Puis elle fut transformée en Spider, pour Brand Hatch, une de ses dernières courses. Plus récemment, elle fut transformée en 350 Can-Am.
Désormais, elle revient sous sa forme de P4, perdant toutes chances d'obtenir un label "Ferrari Classiche". Cela est peut être dû à l'actuelle crise, donc pour des raisons financières, qui sait !
Sur le stand sont aussi présentes une 250 SWB (2209 GT), une Bizzarinni 5300 GT, une Alfa 6C 2500 SS, et bien d'autres !
Désormais, direction Movendi. Ici nous accueille une BMW 507 blanche : 249 exemplaires ont été produits, un gouffre financier pour BMW.
Dans le salon, nous en avons tout de même trouvé 2 (l'autre étant grise).
Sur le même stand, il y aussi une BMW 328, tout aussi rare, et une Ferrari 250 GT Ellena, une merveille !
Déjà du beau matériel, mais loin des plus gros stands !
Le pass presse est très intéressant, c'est avec ce dernier que nous avons pu rentré sur le prochain stand que nous vous présenterons, Lukas Huni.
L'an dernier, le stand présentait comme thème les Citroën DS & SM, cette année c'est les Lancia, avec bien sûr l'autre moitié du stand, des modèles multimarques !
Commençons par les Lancia.
Voici les 2 Stratos du stand ! Nino a déjà vu la orange au Tour Auto, elle est à un collectionneur, sûrement d'origine Asiatique.
Ce stand regorge de merveilles ! Ici une Lancia D24 Competition Barchetta... Il y en aurait désormais plus que 2 sur les 6 d'origine. Une rareté donc !
Passons à la "grande soeur" des B24, très recherchée : il s'agit d'une Lancia B24 S Spider America, sortie de l'usine en 1955.
Pour l'anectode, 31 exemplaires de l'auto ont été perdus dans un naufrage entre deux paquebots !
Elle arbore ici un élégant vert aggrémenté d'un intérieur jaune orangé. Osé mais celà lui convient à la perfection ! Nous adorons...
Maintenant la petite soeur plus... abordable ! Mais elle reste chère bien sûr.
Il s'agit d'une B24 S Convertible, de 1958.
Voilà pour le gros du stand.
Nous en profitons pour vous annoncer que vous pourrez voir l'ensemble des petits stands, et des autos plus basiques, dans un diaporama à la fin de l'article ! Priorité aux graals.
Passons maitenant de l'autre côté du stand : ici la grosse pièce est la Ferrari 250 LM Stradale #5995, de couleur grise et avec une bande aux couleurs de la France.
Cette auto de rêve a un arrière modifié (et quelques autres petits détails), curieux mais étonnament beau !
Vous l'apercevez sûrement derrière, voici une magnifique 250 GT Lusso, dans un bleu léger... Et oui encore une Ferrari, et ce n'est pas fini !
Pour la petite histoire, cette auto n'est certes pas à la vente (comme aucune des autos de ce stand), mais elle doit être très convoitée. En effet, il s'agit de #5955, la toute dernière des Lusso ! Ce qui n'est pas rien.
Devant la 250 LM se trouve une 275 GTB : #6707. Il s'agit d'une version short nose.
Composé de plusieurs rangées, le stand accueille un "line-up" d'Aston Martin de course, intéressant !
Commençons par une rare DBR4 Grand Prix, une variante de la DBR1. Il s'agit du chassis DBR4/4, celui ayant le meilleur historique étant DBR4/1 (il a terminé second à Silverstone)
Voici une Aston Martin DB3S, le chassis DB3S/9, donc la 9ème des 11 DB3S d'usine.
Contrairement à la précédente, cette auto possède un palmarès qui en ferait rêver plus d'un !
Voyant se succèder Stirling Moss, Peter Collins, Roy Salvadori et Tony Brooks dans ses sièges, elle a ateint la première place a Outlant Park ainsi que la deuxième place au Mans, en 1956. Le même scénario a eu lieu en 1956 a Goodwood. L'année suivante, elle y termina troisième.
Puis vient la plus connue des vieilles Aston de course : la DBR1 !
Cinq exemplaires furent construits, celui-ci est le premier.
En 1959, l'auto gagne les 1000km du Nurburgring.
Ces Astons constituent un magnifique "line-up" !
Comme chaque année, Fiskens est présent en force.
A cette édition, étaient présentes 14 autos sur le stand, en voici la liste...
- Aston Martin DB6 Volante
- Bentley 4 1/2 Litre Tourer
- Bentley 8 Litre de 1931
- Bugatti Type 46S
- Chevron B8
- Ferrari 250 GT Lusso
- Ferrari 275 GTB/2 alu, #8061
- Ferrari 365 GTS/4 Daytona Spyder
- Invicta 4 1/2 Litre S-Type
- Jaguar Type D
- Lister Jaguar Costin
- Talbot Lago T26 GS
- Turcat-Méry MJ Boulogne Roadster, centenaire
- Williams FW07C/D
Un très beau stand, qui recèle plusieurs joyaux...
Commençons par la Talbot Lago... Cette auto a eu pour premier propriétaire Louis Rosier, soit le vainqueur en 1950 des 24h du Mans ! Ce dernier l'inscrit pour courir au Mans, le coéquipier est un certain Fangio. L'auto dû abandonner.
Elle fit ensuite plusieurs courses sans succès...
Son propriétaire actuel la possède depuis 1958.
Prenons la suite avec la Chevron... Sa peinture parait neuve, elle a peut être était faite exprès pour Rétromobile, car elle arbore la teinte Fiskens.
Il s'agit d'une B8, produite à 44 exemplaires.
L'auto participa a beaucoup de courses, et fait régulièrement les rallyes.
La Jaguar Type-D est une merveille qui se négocie actuellement à plusiseurs millions d'euros ! Et bien sûr, Fiskens en accueille une...
Cette auto rare a connu seulement 2 propriétaires : Jake Kaplan et George Constantine, qui a gagné, en 1956, le Grand Prix de Watkins Glen.
Il arrive à l'auto de courir parfois, elle est toujours aussi performante !
Devant elle, vous apercevez sûrement une auto verte : il s'agit d'une Lister Jaguar Costin, chassis BHL 3.
Elle a obtenu sa specification Costin en 1959, avant d'être engagée au Mans, où elle abandonna. Cette carroserie apparait à cause de 2 accidents.
La Lister tourna dans le film "Le casque vert", mais elle partit ensuite en Australie, où elle reçut un V8 Chevrolet.
C'est une auto qui écume les courses depuis sa livraison, donc il peut lui arriver d'encore en faire.
Elle a une très belle histoire.
Le stand accueille également une Ferrari 275 GTB/2 de 1967, en carrosserie alu, plus chère et plus rare.
Juillet 2012, Le Mans Classic : L'auto est en tête et ouvre la parade des 250 GTO sur le célèbre circuit. Elle fait partie de la collection de Gregory Noblet, mais elle se retrouve donc à vendre si elle est sur le stand.
Voici une 250 GT Lusso d'un élégant bleu foncé, et une 365 GTS/4 Daytona qui n'est pas une conversion, il faut le souligner.
Voilà, ça en est fini pour ce qui est du "gros", à notre sens, chez Fiskens.
Passons chez les Autrichiens de Peter Wiesner !
Commençons ici par une très rare Dino 206 SP, dans un configuartion rouge/jantes jaunes... Elle parait comme neuve !
Vous pouvez sûrement l'apercevoir derrière les Dino, une désirable Bugatti Type 59/50B III dotée d'un joli bleu est présente.
Ce sixième modèle est le chassis 441352, recevant les évolutions du moteur progressivement. Il ne resterait que 2 modèles comme celui-ci, ayant les mêmes spécifications.
L'auto a couru a Monthlery et a Monaco, de superbes endroits !
La dernière auto que nous vous présenterons sur ce stand avant de passer chez JD Classics et cette Maserati A6 1500 GT dans un marron dont la patine ne laisse pas... indifférente !
Elle est dans une carrosserie Pininfarina Coupe.
Donc à présent parlons de JD Classics : assurément un des plus beaux stands du salon !
Débutons avec cette 300 SL possédant un des plus beaux historiques pour une auto... PLB 23 a été l'auto que Stirling Moss a utilisé pour gagner les Mille Miglia en 1955 !
Certes, la configuration est "banale". Mais d'un point de vue historique, c'est sûremnt celle qui a le plus beau, parmi toutes celles qui étaient présentes.
Comme vous le voyez, elle est accompagnée d'une impresionnante Jaguar. Oui, mais laquelle ?
En fait, il s'agit d'une XK120 Land Speed Record, avec spécification "Bubble Car", simplement unique et magique.
Elle est détentrice de plusieurs records (battus aujourd'hui je vous rassure), ainsi que d'autres victoires en rallyes. Son vert est magnifique !
Il y a aussi une Miura SV, une Type-C, deux 275 GTB, une Maserati 3500 GT ainsi qu'une Daytona plexiglas et surtout une Ferrari 225 Sport Vignale.
Commençons par cette dernière : victorieuses à plusieurs courses, c'est le chassis 0152 EL. En revanche, elle a couru au Mans, mais a abandonné.
Les 275 GTB sont présentes en masse, voici les 2 du stand, mais ne nous attardons pas dessus : il y a sûrement mieux ailleurs !
La Miura SV possède une configuration classique, mais très belle. Certainement les bas de caisses et les jantes couleur or qui nous procurent cet effet là.
A noter, parmi les 5 Miura présentes, c'est la seule SV.
Voici la Type-C... Nino l'a déjà vue au Mans Classic en 2012, peut être qu'elle y sera encore cette année, qui sait !
Elle a été possédée par Fangio, qui l'achète en 1952 pour la revendre un peu plus tard.
Sur le stand de l'Atelier des Coteaux, on trouve cette jolie Lamborghini Islero, dans un léger bleu...
Et une Aston Martin DB5, dans un rare vert :
Puis nous voilà chez RM Auction, où une "tuerie" nous attends ! une Alfa Romeo Tipo 33/2 Daytona. Rouge, autocollants jaunes... on a fait dans la sobriété ! mais c'est magnifique.
Klassiche Automobile : voici le stand avec lequel nous allons clore la partie "revendeurs" avant de passer aux "marques".
Commençons par une Maserati 250F : equipée d'un V12, il s'agit ici du chassis 2531.
Poursuivons avec une Porsche 904 GTS dans un gris clair, simple mais classe.
Est aussi présente une Daytona Spider, grise comme la 904. Ce n'est pas une conversion !
Il nous reste la Lola Aston Martin et la BMW M1 ProCar à vous présenter ici !
Dans un blanc traditionnel, elle possède la déco BMW de course.
Et enfin, la Lola Aston Martin DBR1.
Cet auto, bien que récente, possède déjà un bel historique : 1ère aux 1000 kilomètres de Catalunya, 3ème des 1000 kilomètres de Spa, et 4ème des 24h du Mans, en 2009.
Commençons par les plus petits stands : celui de Bugatti et Bentley en est un bon exemple !
Bugatti accueille la Veyron 18.4 Concept, présentée à Tokyo en 1999, sois 6 ans avant la mise en production. Vous pouvez voir qu'il diffère un peu de la série, et tant mieux. Nous n'aurions pas aimé cette auto en série, la 16.4 a des formes paraissant plus... finies.
Dans un habituel bleu/noir, l'auto est stationnée devant le "Veyron Wall". Ici sont regroupés les 300 chassis de Veyron 16.4 Coupe, et Supersports.
Certains se diraient que c'est le bohneur pour les détenteurs de registre : Eh bien non ! Apparemment les autos ne seraient pas dans l'ordre... Mais cela ne les empêche pas de faire quelques découvertes.
Voici la Bentley : une auto, encore une fois, qui a un très bel historique.
Son nom peu être ? 3 Litre. Court certes, mais qui signifie beaucoup de choses... Dont une victoire aux 24h du Mans en 1924 ! Et en effet, l'auto présente est la détenteuse de ce prestigieux prix.
Le chassis 582 a aussi gagné plusieurs autres victoires !
Voilà pour cet impressionant stand, coup de coeur pour le mur.
Au suivant !
Ah, Mercedes... sûrement le meilleur stand, d'un point de vue photographique, du salon. Tout est bien exposé, c'est espacé.
Commençons par la W196 R dite "profilée". Déteuteuse de plusieurs victoires, ce modèle marque l'arrivée de Mercedes en Formule 1... L'auto atteint les 275 km/h sans problème, simplement énorme pour l'époque !
Elle est accompagnée d'une Mercedes Grand Prix de 1914.
Voici une Sauber C9, qui a terminé en seconde place au Mans en 1989. Il me semble, mais je n'en suis pas sur, qu'elle était déjà présente sur le Stand Mercedes ici, les années précédantes !
Renault exposait l'Espace F1 ! Un concept très original. Cela aurait été marrant de le voir en série, surtout dans ce jaune, pour le moins fun.
Ce stand était réservé pour les Espace cette année, afin de retracer leur histoire...
Passons chez Porsche !
Débutons avec la 917, dans une bien connue livrée Martini : elle est magnifique et comme neuve !
Cet exemplaire fut victorieux aux 24h du Mans en 1971. Son chassis 917-053 est le dernier à posséder du magnésium !
Une 550 Spyder aux couleurs pour le moins particulières trouve place également sur le stand.
L'auto est également elle-même particulière car il s'agit d'un prototype. Le 4ème, chassis 550-012. Il fait quelques courses sans réelle réussite...
Enfin, voici une Porsche 996 GT1. Non ce n'est pas l'exemplaire qui a remporté la victoire au Mans en 1998, mais sa copie !
Personnellement, je préfère la version de route.
Le stand était aussi accompagné d'une Porsche 991 GT3, la dernière version de la GT3, et d'une Porsche 911 Targa.
Cette année, une des attraction du salon était cette petite exposition consacrée aux véhicules de Marahdjahs...
Plûtot imposants, ils nous apparaissent souvent dans des carrosseries très luxueuses, rares et donc chères. En les voyant, on se doute donc qu'ils n'appartiennent pas à n'importe qui.
Venant des quatres coins du globe, il y en a de toutes les couleurs, et de toutes gammes ! Elle peuvent arborer de prestigieuses signatures.
La marque qui, incontestablement, est la plus présente ici est bien sûr Rolls Royce : un étalage de richesse !!
En voici quelques clichés.
Les objets, les motos, les documents ne nous intéressent guère, nous allons donc passer aux automobiles directement !
Accueillis avec nos catalogues respectifs, et nos accréditations presse, nous avons le privilège de pénétrer dans l'enceinte du stand Artcurial...
Et quel stand ! Autant vous prévenir qu'il regorge de nombreuses merveilles.
Nous débutons avec le lot n°313.
Il s'agit d'une auto dite "sortie de grange", et plus précisement d'une Delahaye 135 Cabriolet Coupes des Alpes par Chapron. Un nom à rallonge, mais qui est attribué à une très belle auto !
L'auto dispose d'un magnifique historique : dans la même famille depuis plus de 60 ans !! Et un état rarissime, à restaurer, ou non, sachant qu'elle ne l'a jamais été. Donc forcément, la plupart des pièces sont d'origine !
Fut un temps où le cabriolet roulait très souvent...
Adjugée pour 619 840 € !
Huits lots passent.
Nous voicis donc à présent devant le lot n°321. L'attraction du salon ! En effet, parmi les 5 livres que nous avons reçu, un d'entre eux lui était entièrement consacré.
Il s'agit d'une Ferrari 166 MM Barchetta par Oblin.
Dans un premier temps, la Ferrari portait gracieusement une carrosserie Vignale, en fait durant un an seulement, mais possédait déjà un historique bien rempli, en voici le plus important :
- 2eme aux Coupes de Spa, en mai 1953
- 1ere de sa classe au Rallye des Alpes, cette fois-ci pendant le mois de juillet
- en août, elle finit en 1ere position au Liège-Rome-Liège.
S'en suivèrent d'autres courses, mais avec moins de succès.
Puis elle obtient sa carrosserie Oblin, qui la rends unique, et qu'elle porte encore aujourd'hui. Son palmarès ? Plusieurs victoires, plusieurs échecs. Voici les plus importants :
- 1ere de sa classe à la Sar Cup 1955
- 2eme au Grand Prix de Spa, en mai 1955, puis à nouveau 2ème, mais cette-fois ci de sa classe, l'année suivante.
Elle arbore ici exactement les mêmes couleurs qu'au Salon de Bruxelles 1955, elle a un historique très précis et très bien raconté par Marcel Massini.
Estimée entre 2 900 000 € et 3 500 000 €, il a fallu négocié durement pour qu'elle se vende, sous son estimation basse, à 2 685 422 €...
Peut être parait-elle trop neuve ?
Lot n°326 : une des 5 Citroën SM Mylord Cabriolet par Chapron.
C'est en 1971 que le Cabriolet Mylord est présenté au public, au salon de Paris. Pourquoi seulement 5 exemplaires ? Et bien, cette auto se vendait 130 000 francs, soit 2 x plus qu'une SM normale. Tout de même, le nombre de demande nous parait étonnament faible... D'ailleurs ce nombre de 5 exemplaires n'est pas reconnu !
Passons à l'histoire du modèle présenté... Après plus de 40 ans, elle reste dans la famille initiale, ce qui est, il faut le dire, exceptionnel. C'est sûrement le dernier exemplaire produit.
Entre 2007 et 2009, l'auto bénéficit d'une restauration. Elle nous apparaît donc aujourd'hui dans un état plus que neuf, avec une configuration magnifique !
Couleur safran, intérieur rouge, et livrée avec les valises d'origine, restaurées, tout simplement topissimme !
Vendue 548 320 €, pour être précis.
Poursuivons avec une Maserati Ghibli Spyder 4.9 Litres (la 2ème dans cette version), numéro de lot 326..
Dans un rare jaune, qui est sa couleur d'origine, elle a les specifications Européennes (bien que livrée neuve aux Etats-Unis). Son moteur est également d'origine.
Sortie d'usine en 1969, le catalogue Artcurial ne nous donne aucun indice précis sur les propriétaires, c'est en effet à partir de 1994 qu'elle refait surface, toujours aux Etats-Unis, chez un membre du club Maserati de la région.
Puis elle arrive chez nous, en France, en 2006. Son titre de circulation reste pourtant Americain, il faut le dédouaner...
L'occasion d'acquérir ce type de modèle est très rare, et ce jaune lui rajoute de la rareté !
Estimée entre 580 000 € et 640 000 €, l'auto effectue un record du monde pour ce modèle, s'envolant ainsi à 749 520 € !
Nous voici à présent devant une Ferrari 250 GT Serie I Pininfarina Coupe, lot n°338.
Restaurée et très bien entretenue, l'auto présentée est enrobée d'un élégant rouge bordeaux, et porte le chassis 0097 GT.
Vendue à un Italien, un proche d'Enzo Ferrari, la voiture est revendue dans la foulée et part pour les Etats-Unis en 1960.
Elle sera mise en vente très souvent là-bas, au moins trois fois. En 2008, elle prends la direction de Beverly Hills, avant d'atterir en France, chez un ancien pilote automobile, qui la cède donc aujourd'hui.
Vendue pour 393 360 €.
Le lot qui suit est également une Ferrari, mais encore beaucoup plus prestigieuse ! Une 500 Superfast !
Personellemment, c'est pour moi LE lot de l'enchère, j'adore ces design extravagants mais classes, le tout en production limitée. Et alors dans cette couleur, que dire... en plus c'est "road legal" !
Exposée au Salon de Turin, et de Paris, elle possède sa couleur d'origine, malgrès une très belle restauration.
Depuis la mise en procduction, 2 exemplaires ont disparu, il en reste donc actuellement 34. Cet exemplaire est le chassis 5981.
Le premier propriétaire fut une femme, qui avait dépensé 11 millions de Francs (de l'epoque) pour l'acquérir, en Italie. Puis la voiture fit quelques aller-retour entre les Etats-Unis et l'Europe, elle changeait alors souvent de propriétaire.
Elle frôle actuellement les 60 000 km, incroyable pour une telle auto !
Malheureusement, l'auto fini invendue, sous le prix de réserve, le certificat Ferrari Classiche qu'elle possède n'y a rien changé.
Les lots qui suivent sont ceux de la Succession Albert Prost, nous traitrerons la 365 GT4 BB, la Rolls Royce Silver Cloud Cabriolet et la Delage D8 S Cabriolet Pourtout.
Nous débutons donc avec la BB, lot n°344, vendue sans prix de réserve, ce qui peut donc faire, en fin de compte, une bonne affaire.
Livrée neuve par Pozzi, en 1974, l'auto reste aujourd'hui encore d'origine, mais par consequent possède une peinture un petit peu écaillée.Prost en fait l'acquisition en 1978.
L'auto est vendue sans contrôle technique, sans révision, pour quelques 262 240 € !! Sa plus haute estimation était fixée à 110 000 €.
Le lot qui suit a surtout de l'intêret pour son historique de stars : Charles Aznavour (qui l'a acquise en 19G7). Ce dernier la revend à Brigitte Bardot. Il s'agit en fait d'une Rolls Royce Silver Cloud Cabriolet, blanche à l'origine, mais qui est désormais bleue. Elle n'a eu que des noms connus pour propriétaires, le dernier étant Albert Prost, c'est une 5ème main.
La carrosserie et très bien conservée, ce choix de couleurs lui va à merveille avec ce magnifique bleu et une capote beige !
L'auto est fonctionnelle, bien que n'ayant pas de contrôle technique (comme la majorité des lots de cette collection). Vendue pour 286 080 €.
Concluons la Succession Albert Prost avec la Delage D8 Cabriolet Pourtout, lot 352.
Dotée d'un original jaune, elle appartient à Prost depuis 1978. Avec elle, il a remporté le concours d'Elegance de Mougins ! Il roulait fréquemment avec.
Superbement présentée, l'auto a convaicu un acheteur d'y laisser 949 720 €, sous son estimation basse.
Le lot n°358 est attribué à une Ferrari F40, qui fut livrée neuve à Pierluigi Martini. Elle est certifiée Ferrari Classiche.
Comme nous venons de vous le dire, cette F40 a été livrée neuve à un célèbre pilote de F1, à Monaco. Elle possède ses couleurs d'origine : Rosse fer/intérieur Stoffa Vigogna.
Son kilométrage reste très limité (29 900 km)... vendue pour 806 720 € !
Une vague de 4 lots importants se suit. Ici, le second lot, une Ferrari Enzo, déjà certifiée, tout comme la F40, Ferrari Classiche.
Avec 16 050 km, il s'agit d'une troisième main : les 2 premiers propriétaires furent Italien, le dernier en date Anglais. Elle est dans un état neuf.
"Elle est présentée avec toute l'hitsoire de son entretien (carnets complets), sa certification Ferrari et sa housse d'origine. Il s'agit d'un magnifique exemplaire, prêt à prendre la route ou le circuit !"
Cette beautée a un prix : 962 480 €... cela laisse réveur !
Livrée neuve en France, le numéro de lot 360 est détenu par une Lamborghini Miura S. Inutile de rappeler que la Miura était LA supercar de l'époque, dépassant tout les records pour une auto de route...
D'un rare rouge, elle est dotée d'un intérieur spécial, venant d'une commande... spéciale ! Et l'auto a été achétée dans des conditions spéciales... Voilà, nous avons assez utilisé ce mot pour aujourd'hui.
En effet, le premier propriétaire en a passé commande après avoir appris que Johnny Hallyday possèdait cette oeuvre d'art qu'est la Miura.
Numéro de chassis ? 4377. C'est la 454 ème Miura à sortir des chaines de montage de Sant'Agata Bolognese.
Estimée entre 600 et 700 000 euros, le taureau largement au-dessus des estimations, à 806 720 €. Un bel achat.
Allez, encore un taureau ! Mais cette fois, il s'agit d'un modèle méconnu : la Lamborghini Jalpa.
Cette auto, présentée en 1981, succède à la Silhouette, elle aussi méconnue.
Celle que Artcurial mets en vente arbore un jaune qui pète aux yeux. Elle a été livrée neuve à une femme, à Rome, mais elle était un brin plus discrète à l'époque : grise.
L'occasion d'en voir une en vente, même aux enchères, est très rare : c'était la première pour chacun de nous deux. La production n'a pas dépassé les 400 exemplaires et elle n'a pas été adjugée ce soir là.
Lot 361 : Alfa Romeo 6C 1750 SS
Avec 121 exemplaires produits sa carrosserie d'époque, cette 6C est Matching Number : un bon point. Son historique est connu depuis 1936.
Donc, en 1936, l'Alfa est retrouvée en Afrique du Sud, chez un certain Lex Williamson. Puis elle prends la direction de la capitale, Johannesburg.
Cette troisième série, dans une belle livrée que je qualifierai de "full black", est dans un état concours. Pourtant, cela ne lui a pas permi de s'envoler très haut...
Dommage de ne pas avoir mis de prix de réserve, car à 941 239 € (500 000 euros sous l'estimation), nous aurions été dégoutés si cela avait été notre auto !
12 lots plus tard, nous retrouvons un classique, la 300 SL... de plus, la configuration n'a rien de spécial !
Simplifions l'histoire : très bon état, objets d'origine, belle présentation, vendue au milieu de l'estimation avec un historique très suivi.
Estimation : 875 000 € à 1 100 000 €
Vendue 920 000 €.
Le lot 389, une Pegaso Z-102 Serie II Cabriolet par Saoutchik, est très rare à la vente. Vendu pour 748 200 euros.
En fait, c'est un modèle unique, restauré à la perfection, si bien que de mauvaises langues pourraient vous dire que c'est une reconstruction... sur vrai chassis !
Durant l'année 1954, on l'apercoit pour une des premières fois au Concours d'Elegance de San Remo.
Elle fut restaurée Automotive Restaurations Inc., à Stranford aux Etats-Unis pour en arriver à ce bien bel état, sans la moindre égratinure.
L'automobile présentée pourrait atteindre les 240 km/h !
Voici une Lancia Aurelia B24S Spider America, lot 399.
C'est a New York, en 1955, que la Lancia est vendue neuve, où elle reste longtemps chez ce propriétaire...
En 1989, on la retrouve, elle bénéficit alors d'une restauration, jusqu'aux chromes. La restauration est d'une très grande qualité, avec ce Rosso Rubino !
Invendue.
Passons à une voiture jaune pâle (à l'origine grise) : le lot 412, une Horch 853 Sportcabriolet.
Une restauration a lieu dans les années 90, où elle acquiert ce fameux jaune...
Cette auto enregistrée en Allemagne a participé à de nombreux rallyes, dans plusieurs pays d'Europe. Pour l'anecdote, le propriétaire actuel a déjà possédé une autre 853...
Malheureusement, elle finit sous le prix de réserve, donc invendue.
Le lot 419 nous présente une authentique 911 Carrera 2.7L RS !
Ivoire d'origine, elle possède un très bel historique : 32 ans dans la même famille, 2 rallyes de Monte Carlo, et bien d'autres courses automobiles...
Elle est régulièrement entretenue et se présente dans une configuration classique aujourd'hui, blanche avec des éléments rouges.
C'est en 2011 que la RS s'engage au Tour Auto, avec son actuel propriètaire.
Cette fois, l'historique a payé ! vendue au dessus de la plus haute estimation (330 000 €), à 387 220 €.
Ce que nous allons désormais vous présenter est un brin plus... vieux ! une Peugeot 402 Darl'Mat Roadster, dans un bien joli bleu.
Restée en France durant toute sa carrière, dont 40 ans chez le même propriétaire, elle nous montre une belle patine, une belle restauration, un bel entretien, une belle occasion de l'acheter (...) !
Authentique, elle est éligible au Mans Classic, mais elle est restée invendue ce soir là...
Nous sommes désormais dans le Solo Alfa, où la première auto que nous vous présentons est une Alfa Romeo TZ.
Vendue neuve en France, chez SoCar l'importateur de la marque. Mr Zadouroff, le premier propriétaire, la repeint immédiatement en jaune, et crée 2 ouïes pour mettre ses... cannes à pèche ! Puis il la revends, avec un paiement en 3 fois, au concessionnaire de Biarritz.
Aujourd'hui, elle possède un état plus que parfait, sans contrôle technique, et a un titre de circulation Italien.
Estimée 750 et 1 000 000 €, elle s'est vendue pour quelques 955 440 €.
Hop hop hop, et nous en voilà donc au lot 526, une 1750 GTAM dans un joli jaune safran ! C'est à l'origine une GTV à injection.
Elle participe à plusieurs courses (au Castellet, à Spa, à Zandvoort, en Italie, etc), sans réelle victoire, mais tout de même, à des endroits prestigieux, dans des courses prestigieuses.
Avec une magnifique restauration, et beaucoup de documents, elle a conqui son acheteur pour 328 992 € !
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Concluons la vente avec une Alfa Romeo 8C Spyder, et pas n'importe laquelle ! le dernier exemplaire produit (500/500).
Vu l'âge de l'auto, il n'y a pas grand chose à raconter, si ce n'est qu'elle a seulement 104 km, et est de couleur blanc nacré, avec un intérieur rouge et une capote rouge bordeaux...
INVENDUE.
Un grand merci aux équipes d'Artcurial pour tous ces précieux catalogues et aussi à Retromobile pour leur accréditation. A l'année prochaine.