2017, jeu, set et match. Trois équipes s'affrontent une nouvelle fois cette année durant la semaine de Rétromobile, avec des joueuses de haut niveau. Vous aurez bien sûr deviné qu'Artcurial, RM Sotheby's et Bonhams 1793 prennent une nouvelle fois d'assaut la capitale française, pour cette folle semaine. Le marché semblait jusque là sur la pente descendante mais les résultats de ces ventes sont pour le moins surprenants et ne semblent pas le confirmer. Bien sûr, quelques lots n'ont pas été adjugés mais ce sont des cas particuliers. Dans l'ordre général, de belles autos ont été cédées à bon prix, et parfois au-dessus de l'estimation. Quoiqu'il en soit, ces ventes aux enchères offrent au public de très belles automobiles qu'il serait bête de négliger.
Comme il est d'accoutumée, la maison de ventes aux enchères française Artcurial a sélectionné par le biais de sa section Motorcars des pièces aussi surprenantes les unes que les autres. Il en résulte un cocktail avec les meilleurs ingrédients possibles : belles italiennes, belles anglaises, belles allemandes. Cette année, la star de la vacation est une pièce unique, longtemps demeurée cloîtrée au Musée de l'Automobile Club de l'Ouest, il s'agit de la Dino Berlinetta Speciale Pininfarina.
Dino Berlinetta Speciale par Pininfarina
Auto très innovante pour l'an 1965, ce concept, la Dino Berlinetta Speciale, est dans son strict état d'origine et, après des années passées sans rouler, se retrouve aujourd'hui non fonctionnel. Evidemment, les Dino 206 GT et 246 GT sont préfigurées avec l'apparition soudaine de cette auto. Le public a pu la découvrir à de maintes reprises, lors du 52e Salon de Paris en octobre 1965, du Salon de Turin en novembre 1965 ou du Salon de New York en avril 1966, mais également plus récemment à Rétromobile, l'an dernier. Entre toutes ces années, l'auto était demeurée aux abords du mythique circuit sarthois, au Mans donc, au sein des collections du Musée de l'Automobile Club de l'Ouest. Les morceaux d'histoire se négocient à des valeurs extraordinaires, et cet exemplaire ne déroge pas à la règle, puisque la Dino est estimée entre quatre et huit millions d'euros, sans prix de réserve. Le résultat de sa vente, important pour le musée qui souhaite renouveler ses collections, est une adjudication par Maître Poulain à pas moins de 3 800 000 euros.
Delahaye 135 châssis court compétition cabriolet par Figoni & Falaschi
Parmi toutes les autos qui composent la collection d'Hervé Ogliastro, c'est bien ce chef-d'oeuvre qui aura exercé son pouvoir de séduction sur nous. Immatriculée à Paris dès sa livraison en 1936, ce fabuleux exemplaire de Delahaye 135 quittera rarement le territoire national. Il s'agit de l'un de six exemplaires de ce millésime qui auront l'honneur de recevoir une carrosserie Figoni. Quand débutera la guerre, cette auto passera des vacances loin du conflit, cachée au fond d'une grange dans l'Allier. Estimée entre 1 200 000 euros et 1 800 000 euros, la Delahaye se négociera pour quelques 1 100 000 euros au marteau, mais est indiquée invendue.
Ferrari 365 GTB/4 Daytona Plexiglas
Vous savez désormais bel et bien à quel point nous sommes des admirateurs de la Ferrari 365 GTB/4 Daytona, et plus spécialement de sa déclinaison Plexiglas. Cet exemplaire n'échappera pas à nos yeux, puisque sa teinte Nero Salchi nous a d'emblée subjuguée. L'intérieur en cuir est tout aussi splendide. Vendue neuve en Italie, la belle rejoindra la Hollande en 1976 pour ne plus jamais la quitter. L'auto est estimée entre 750 et 850 000 euros, et sera adjugée 670 000 euros. Nous aurions bien voulu nous en porter acquéreurs mais il nous faudra encore attendre quelques années...
Delahaye 135 MS Cabriolet par Figoni & Falaschi
Il est assez intéressant de comparer cette automobile à l'exemplaire de Delahaye 135 produit trois années auparavant et présenté plus tôt. Les carrosseries sont assez proches, le style extérieur a légèrement évolué en terme de finesse, le travail d'orfèvre est toujours présent. La Môme Moineau fut la première propriétaire de cet exemplaire. Il s'agit du châssis #60173, la voiture principale du film "Le Château de verre", sorti en décembre 1950 avec Jean Marais comme acteur principal. Cette gloire du passé aura probablement eu raison de ses deux récompenses à Pebble Beach en 2016, où l'auto se présentait dans un état concours : carrosserie, moteur et châssis d'origine qui plus est. Lors de la vacation, un amateur sera prêt à débourser 1 050 000 euros pour l'ajouter à sa collection : ça ne suffira pas, le prix de réserve n'étant pas atteint.
Cette Mercedes-Benz 300 SL Gullwing de 1956 ne peut évidemment qu'attirer notre attention. Cette auto est parisienne d'origine et la couleur ivoire, qu'elle arbore fièrement aujourd'hui, lui sied merveilleusement bien. Précisons qu'elle dispose de quelques options spéciales, qui la destinent à une conduite quelque peu sportive. Peu après sa livraison au cœur de la plus belle ville du monde, cette 300 SL franchit l'Océan Atlantique, en direction des Etats-Unis. Elle ne reviendra sur le continent européen qu'en 1997. Estimée entre 1 200 000 euros et 1 400 000 euros, Artcurial cédera l'auto pour 1 050 000 euros au marteau.
Acquise par son actuel propriétaire en 1979, cette Mercedes-Benz 300 SL Roadster est ainsi devenue bretonne. L'auto est complète du point de vue des documents : la trousse à outils et le carnet sont d'origine. Pour l'entretien, l'allemande a été confiée aux meilleurs spécialistes, comme Kienle. Ainsi, la belle a parcouru pas moins de 160 000 kilomètres sans broncher ! Inutile d'insister sur le fait que le choix des couleurs, également d'origine, est tout simplement sublime. Cette 300 SL est estimée entre 900 000 euros et 1 100 000 euros, et, lors de la vacation, elle atteindra non sans peine 890 000 euros.
Nous nous devons d'avouer que ce modèle de Ferrari nous était inconnu jusqu'à son insertion dans le catalogue d'Artcurial. Et pour cause, se trouve devant vous une carrosserie tout aussi sublime qu'unique. Il s'agit d'une Ferrari 166 Spyder Corsa de 1948, plus précisément le châssis #014L. De grands pilotes se sont succédés à son volant dont Raymond Sommer, double vainqueur des 24 heures du Mans. La carrosserie qu'elle arbore aujourd'hui, elle la doit à Scaglietti qui s'est penché sur cet exemplaire entre 1954 et 1955 à la demande d'Enzo Ferrari en personne. Récemment, la voiture a été entièrement restaurée pour un montant total de 210 000 euros. L'auto est dotée d'un curieux intérieur en python, d'époque, qui a pu être sauvé lors de l'incroyable restauration. Admirez ! Malheureusement l'auto n'a pas conquis la salle de vente, les enchères débutant à 2 500 000 euros : un seul enchérisseur, au téléphone, plaça une enchère, à 2 550 000 euros.
Cette Porsche 959 italienne n'a parcouru que 26 000 kilomètres depuis sa livraison. Elle fut originellement délivrée à un concessionnaire Porsche italien, qui ne s'en séparera qu'en 2006, date à laquelle l'actuel vendeur en fait l'acquisition. Cet historique limpide, accompagné d'un entretien scrupuleux, facilite la vente de l'auto. La superbe 959 sera cédée 950 000 euros par Maître Poulain.
Que serait Rétromobile sans une petite Lamborghini Miura ? Le catalogue d'Artcurial nous en propose deux, et c'est tout naturellement par la plus sportive, une Miura SV, que nous sommes attirés. Cet exemplaire était déjà présent l'an dernier dans les allées du salon, sur le stand Kilma Lounge, qui, nous le supposons, est le vendeur aujourd'hui. Cette Miura SV a été vendue neuve sur notre territoire, comme bon nombre de Miura. On pouvait alors l'observer déambuler dans les rues de Paris, dans une incroyable teinte marron, assortie à un intérieur moutarde. Nous aurions apprécié la voir ainsi cette année ! Cette Lamborghini matching numbers est estimée entre 2,2 millions d'euros et 2,6 millions d'euros. Un lyonnais déboursera après une longue bataille 2 050 000 euros pour acquérir ce mythe.
Nous ne pouvions évidemment pas vous présenter chaque auto de cette incroyable vacation, un focus s'imposait. Les plus belles automobiles se trouvent indéniablement chez Arturial, et le choix est très varié ! Preuve en est la Bugatti Type 57 Atalante, avec une estimation basse à un million d'euros, mais qui sera adjugée le double ! Toujours dans la collection de Hervé Ogliastro se trouve la Talbot-Lago T150 C qui a participé à quatre reprises aux 24 Heures du Mans : estimée entre 1,2 et 1,6 million d'euros, elle sera adjugée 1 370 000 euros. Le monsieur avait déboursé plus il y a trois ans pour l'acquérir, lors de Rétromobile 2014. La seconde Lamborghini Miura que propose la maison est également sublime, dans un magnifique rouge orangé. Adjugée 745 000 euros. Malheureusement, la superbe Maserati Ghibli Spyder bleue peinera à séduire malgré tout le charme qu'elle véhicule. Le marché ne se porte tout de même pas si mal cette année. La maison française est indétrônable, totalisant plus de 32 000 000 d'euros de ventes, la majorité des lots étant cédée, mais c'est une habitude chez Artcurial.
Succédant une fois de plus au Festival Automobile International, au pied des Invalides, la maison américaine RM Sotheby's débute comme chaque année les hostilités rétromobilesques puisque la vente aux enchères se tenait le mercredi soir, en lever de rideau. On retrouve au cœur de la vente, comme d'habitude, de véritables chefs-d'oeuvre.
D'emblée, intéressons nous à la reine du plateau que nous propose RM Sotheby's. Avant de nous spécialiser sur son historique, nous vous en proposons l'estimation : de 3 800 000 euros à 5 000 000 d'euros. Cette Alfa Romeo Tipo B P3 de 1934 sera adjugée en-deçà de l'estimation basse, à trois millions d'euros et demi, soit 3 920 000 euros une fois inclus les 12% de frais d'adjudication, ce qui représente tout de même une sacrée somme ! Cela se justifie lorsque l'on s'aperçoit du pedigree de la bête. Il s'agit du sixième exemplaire de la deuxième série, le châssis 50006, sept ayant été construits. La P3 gagnait la Targa Florio en 1935. Tazio Nuvalori, ou encore Achille Varzi, auraient pris place à son volant lors de cette saison 1935, où l'écurie Scuderia Ferrari engageait l'automobile. Cette dernière se séparera de la Tipo B P3 l'année suivante. Depuis, l'auto n'a jamais été mise de côté, et apparaît donc aujourd'hui en grande partie avec ses composants d'origine, si l'on excepte la section centrale.
La Porsche 959 est l'un de nos modèles fétiches. On en trouve deux au total cette année durant cette folle semaine de Rétromobile ! Seulement 29 exemplaires des 284 exemplaires de Porsche 959 sont des 959 Sport. Celui-ci est le onzième de la courte série. Vasek Polak, pilote et collectionneur de la marque, en fut le premier acquéreur : il en prit livraison à l'usine avant de lui faire découvrir le sol américain. L'auto se présente aujourd'hui à nous dans son état d'origine. Estimée entre 1 500 000 euros et 2 000 000 euros, le marteau retentira finalement lorsque 1 750 000 euros auront été atteints.
Comme ses artifices semblent le suggérer, cette Osca MT4 1500 a un passé ! En effet, l'automobile a participé avec bravoure aux Mille Miglia en 1954, où elle se classa dixième au classement général, ainsi qu'à la Targa Florio, au Tour de France Automobile et la Carrera Panamericana où elle abandonnera tour à tour. Les actuels propriétaires en font acquisition durant l'an 2003. Depuis, l'auto a participé à de nombreux événement historiques. L'Osca est aujourd'hui estimée entre 975 000 euros et 1 175 000 euros mais ne sera malheureusement pas cédée.
Cela n'est plus à prouver : au terme de chaque collaboration entre le carrossier Zagato et le constructeur britannique Aston Martin se trouve une oeuvre-d'art. La V12 Zagato est l'une de celles-ci. Cet exemplaire, dénommé "No. Zero" est sans doute le plus unique des soixante-cinq exemplaires produits. Parmi pléthore de détails fabuleux, citons ici la présence du logo Aston Martin repris des années 1920, composé en partie d'ailes de scarabées. 670 000 euros auront été déboursés par un amateur pour cette auto qui a nécessité près de deux mille heures de travail.
Cette Porsche 917 est singulière a bien des égards. La 917 est mythique, et l'apparition de ce modèle dans une vacation suscite toujours un enthousiasme assez particulier. Cette année, RM Sotheby's propose aux enchères la première des treize 917/10 Can-Am, le châssis 917/10-001 de 1970, qui a passé trente-six années entre les mains de Willi Lauhsen, entre 1972 et 2008. A son bord, l'homme a parcouru des milliers de kilomètres sur les pistes les plus prestigieuses de la planète, parfois avec succès, d'autres fois sans. Estimée entre 4 600 000 euros et 5 500 000 euros, les enchérisseurs ne se battront pas pour tenter d'acquérir une légende et botteront en touche à 3 900 000 euros, l'auto étant par conséquent invendue.
Cette Ferrari 275 GTB de 1965, châssis #7341, se présente à nous dans une teinte aussi jolie qu'elle est particulière : le Verde Pino lui sied à merveille. En outre, l'intérieur est Connolly Beige. Cette combinaison de couleur, vraiment peu commune, est celle d'origine. L'automobile est certifiée Ferrari Classiche, et est estimée autour de deux millions d'euros. Ce bel exemplaire de 275 GTB Short Nose atteindra tout de même 1 725 000 euros au marteau, malgré un historique peu limpide lors de sa jeunesse.
Les américains savent mettre en avant leur talent, que ce soit pour dénicher les autos ou pour les adjuger au marteau. La vente totalise, frais inclus, 27 576 400 euros. C'est le plus beau résultat pour la maison américaine depuis qu'elle investit la capitale. Saluons la performance réalisée par la Porsche 993 Turbo Cabriolet, adjugée 1 200 000 euros au marteau ! RM Sotheby's aurait même pu dépasser Artcurial si la Porsche 917/10 avait été cédée ! La Place Vauban a encore de beaux jours devant elle...
La maison de vente anglaise Bonhams bénéficie quant-à-elle d'un atout de choix : la vacation 2017 prend place, une fois n'est pas coutume, au sein du Grand Palais; l'un des monuments les plus mythiques de la capitale. S'y rendre au début du mois de février nous émerveille chaque fois un peu plus au fil des années car il s'agit sans aucun doute du lieu le plus photogénique de la semaine ! Passons sans tarder à la présentation des automobiles finement sélectionnées qui ont retenu toute notre attention !
Et démarrons sur les chapeaux de roues avec l'auto phare de cette vente : une Aston Martin Ulster de 1935, estimée entre 1,6 et 1,8 million d'euros ! Ses débuts ont eu lieu dans un écrin de choix. Vouée à la course automobile, l'Ulster présentée a participé aux 24 Heures du Mans dès sa sortie d'usine, engagée par cette dernière. Au terme du rush, l'auto se classera cinquième de sa catégorie, et dixième au classement général, une performance à saluer. Seulement 31 Ulster verront le jour. Celle-ci est une auto dont tout l'historique est connu, avec un nombre de documents impressionnant. Stylistiquement, le temps a fait ses traces sur la carrosserie, ce qui crée un certain charme sur cette patine comparable au British Racing Green. 1 750 000 euros auront sa peau.
Le Grand Palais accueille également pas moins de deux Lancia Stratos cette année. L'exemplaire que nous avons choisi de présenter est une auto de route tandis que la seconde Stratos est une version Groupe IV, tout aussi magnifique. Dernièrement, notre protagoniste rouge sang a été totalement restaurée. 16 450 euros ont été déboursés lors de l'opération chirurgicale. Cela aurait-il contribué à un beau résultat lors de la vente ? La Stratos sera adjugée 325 000 euros au marteau. La Groupe IV ne sera, quant-à-elle, pas vendue aujourd'hui.
Rétromobile nous sert chaque année un florilège de Mercedes-Benz 300 SL Gullwing, ce qui est tout à fait génial étant donné la beauté de cette auto. Les ventes ne ratent pas l'occasion et proposent les plus beaux exemplaires. Cet exemplaire, livré neuf dans l'état de New York en 1955, n'a connu que cinq propriétaires. Restaurée en 2004, l'auto ne présente aujourd'hui pas de stigmate particulier. Elle roule parfaitement. Estimée entre 1 100 000 euros et 1 300 000 euros, l'acheteur remportera la mise pour 884 000 euros, curieux que le prix de réserve soit ainsi atteint.
Disposant d'une provenance incroyable, le Maharajah de Patiala, vous pouvez ici observer la première Aston Martin 1½-Litre Standard Sports Model construite, exposée au Salon de Londres en 1928, alors brune et rejoignant la collection du Maharajah. En 1967, l'auto est proposée à la vente en Inde. Son historique demeure inconnu avant et après, jusqu'à ce que l'actuel vendeur en fasse l'acquisition, l'auto étant alors en pièces. Ce morceau d'histoire est estimé entre 315 et 415 000 euros. Bonhams ne l'adjugera point.
Avec seulement 9 000 km d'origine, cette Talbot Lago a tout pour plaire : son coloris, son superbe état de conservation. Ce châssis 140069B est peut-être la dernière Talbot Lago que l'usine de Suresnes ait construit ! Le charme qu'elle dégage nous obligeait à vous la présenter, nous ne sommes pas si loin de la perfection ! La maison de vente tablait sur 450 à 550 000 euros pour vendre l'auto. Invendue, nous aurions bien aimé en être les acquéreurs.
Il s'agit ici d'une Renault 5 Turbo d'usine, soit l'un des vingt exemplaires. Jean Ragnotti en a pris le volant durant la saison 1983, sans succès notable. Trois années passent et l'auto est engagée au Tour de Corse en 1986. Paul Rouby en est alors le pilote, et, poussant cette R5 Turbo dans ses derniers retranchements, il obtient la sixième position. Les livrées se sont succédées sur la carrosserie mais la R5 arbore aujourd'hui sa livrée originale. Cet exemplaire est en excellent état. Estimée entre 200 et 300 000 euros, l'auto atteindra 170 000 euros au marteau.
Le Grand Palais est un havre de paix, photographiquement parlant. Bonhams pèche cependant par un manque de têtes d'affiches, et une vente aux enchères plate. Cependant, l'exposition des autos au Grand Palais est à ne pas rater, c'est un véritable musée qui se dévoile le temps de deux journées. Il ne nous reste juste qu'à espérer que le bon vin puisse se bonifier avec le temps...
Les ventes aux enchères lors de la semaine de Rétromobile sont essentielles et n'y sont pas pour rien dans le succès du salon. Elles attirent des acheteurs du monde entier, et donc, en extrapolant, on peut en déduire que certains stands de Rétromobile sont présents dans l'espoir d'avoir la visite de ces derniers. Les lieux sont toujours les mêmes et risquent de le rester étant donné que des dizaines de millions d'euros sont dispersés par le biais de ces maisons de ventes en quelques jours. Vivement l'année prochaine, qui sûrement sera plus belle encore !