Texte et photos de Matthieu
Comme chaque année, le Tour Auto Optic 2000 traverse la France avec plus de 250 véhicules anciens. Le Tour Auto en est, en cette année 2015, à sa vingt-quatrième édition. Durant cette folle semaine, les concurrents traverseront la France comme vous ne l'avez jamais fait, de Paris à Biarritz avec au programme, plus de 1905 kilomètres, neuf épreuves spéciales, quatre circuits, des routes à couper le souffle et quatre "villes" étape : Vichy, Clermont-Ferrand, Toulouse et pour terminer Pau.
Mais le Tour Auto, c'est également la visite d'endroits magiques, comme le Château de Courances, qui sera le lieu de départ officiel de ce Tour Auto 2015 ! Pendant cinq longues journées, les pilotes et leurs belles autos s'affronteront en catégorie "Compétition" ou en "Régularité" sur des épreuves spéciales fermées à la circulation et lors des courses sur circuit.
Cette année, deux voitures sont attendues comme les stars de l'édition : une Ferrari 250 GTO, une Ferrari 500 Mondial (châssis 0424MD) ! Et j'ai de la chance ! Car je suivrai le Tour Auto de Paris à Toulouse en étant accrédité ! Précipité par un départ en vacances, Nino n'assistera, quant à lui, qu'à l'arrivée des autos au Grand Palais le dimanche.
Une autre chose inédite, je ferai un article sur l'équipage FRADIN, qui a accepté que je puisse "les suivre" dans cette compétition, avec leur De Tomaso Pantera Gr. IV de 1972, durant ces quelques jours.
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Comme depuis quelques années, le Tour Auto débute au cœur de Paris. Le dimanche, c'est le déchargement, les voitures descendent des camions et remorques, et pour celles qui le peuvent, démarrent leurs moteurs pour le plus grand plaisir de nos oreilles et font un petit tour avant de rentrer dans ce sublime bâtiment à l'architecture complètement folle, qui n'est autre que celle du Grand Palais. Le lundi, l'exposition sous la plus grande verrière d'Europe s'ouvre au public. C'est l'occasion pour certains constructeurs automobiles de présenter leurs nouveautés au public, comme la M4 cabriolet et le X6 M pour BMW, et la 488 GTB pour Ferrari.
Ligier JS2, Ferrari 500 Mondial, Ferrari 250 GT Lusso, Ferrari 275 GTB et autres De Tomaso et Porsche rejoignent petit à
petit leurs places dans le Grand Palais. Rappelons que Ferrari est la marque mise à l'honneur cette année !
Quand la Ferrari 250 GTO pointe le bout de son nez dans les rues de Paris, c'est une horde de photographes qui court partout pour avoir "la meilleure photo". Quel chef d'oeuvre !
L'embouteillage devant le Grand Palais prend de l'ampleur...
Faisons un petit tour à l’intérieur du Grand Palais. Les 230 voitures sont "entassées" les unes aux autres, par manque de place sûrement. Ce qui n’empêche pas que nous ayons de belles lignées devant nos yeux comme les Porsche 904 GTS et 906, les nombreuses 275 GTB ou encore les 250 SWB.
Ca y est, le dimanche se termine avec ces quelques photos... C'est toujours un très bon moment d'entendre ces vieux moteurs grogner dans les rues de la Capitale, ça nous change des Bugatti Veyron et autres Ferrari LaFerrari que Paris accueille régulièrement ! Je me prépare maintenant pour la folle semaine qui m'attend.
Le réveil sonne étonnamment tôt aujourd'hui pour une journée de vacances, il est cinq heures ! Je pars de chez moi aux environs de six heures dans le but d'arriver au Château
de Courances, lieu du départ officiel, vers sept heures.
Comme je l'avais prédit, je suis arrivé avec trente minutes de retard, pas grand chose, mais j'ai raté l'arrivée du plateau 3 tout de même (Oui, au Tour Auto, c'est le plateau 3 qui part le premier, suivi des plateaux 4 et 5 et ensuite des plateaux 1 et 2). Mais peu importe, car je ne voulais surtout pas rater l'arrivée du plateau 5 et surtout l'arrivée de la De Tomaso Pantera n°275. Après tout, je reverrai bien plateau 3 à un autre moment...
Les concurrents arrivent par une petite allée, où leur est proposé le petit déjeuner, puis ils se garent dans l'herbe quelques mètres plus loin. Une heure après leur arrivée, ils se placent, dans l'ordre des numéros, sur une avenue au centre du château, avant de passer sous l'arche du départ officiel afin de prendre la route vers Magny-Cours !
Mais Magny-Cours, ce n'est pas pour toute de suite... Je pars avant le plateau 5 de telle sorte qu'ils puissent me dépasser sur la petite portion d'autoroute qu'ils empruntent. Ensuite, ils s'aventurent dans les petites nationales et départementales jusqu'à la première spéciale du Tour Auto, Egleny.
J'avais repéré un très beau spot sur une route non loin d'Egleny, je pensais qu'il passeraient par celle-ci mais après cinq minutes d'attente, toujours aucune voiture ! J'ai vite compris qu'ils ne passeraient pas par là... Du coup, je me poste aux abords d'une route qu'ils empruntent, ou plutôt dans un champ, juste avant l'entrée d'Egleny.
Cette spéciale est fermée au public, ce qui fait que nous avons juste le droit d'aller au parc d'attente et au départ. J'ai utilisé "nous" car même étant accrédité, je ne peux pas aller sur les parties interdites au public des spéciales et en bord de piste sur les circuits car je n'ai pas (encore) d'assurance presse.
Du coup, ce n'est pas très intéressant de rester ici, et en plus, il est midi. Les concurrents mangent à Magny-Cours pour arriver aux environs de quatorze heures. Quant à moi, je me poste au bord d'une route passant vers Guédelon, dans un bois.
Puis, après avoir bien mangé et s’être reposé un minimum, je reprend ma route en direction de Magny-Cours. C'est l'occasion pour moi de découvrir ce circuit ! A Magny-Cours, les plateaux 3, 4 et 5 sont déjà arrivés, les ouvreuses sont aussi là, et la course du plateau 3 commence.
Le plateau 3 reprend la route pour la dernière partie de la journée quand le plateau 4 commence sa course.
Ça fait du bien de découvrir d'autres circuits qui me sont étrangers. Même si Spa reste mon circuit préféré, je dois admettre que Magny-Cours est très photogénique.
Place au plateau 5...
Il est environ dix-huit heures quand je pars de Magny-Cours, prochaine destination : le Parc des Sources de Vichy. Mais avant je m'arrête une dernière fois pour voir le plateau 5 à un spot assez basique, je l'avoue. Très déçu de mes photos à cet endroit, j'aurai du écouter Quentin qui était à un bien meilleur spot que moi !
Voilà, je finis donc cette première journée au Parc fermé de Vichy, qui n'est pas très impressionnant... Mais j'y suis surtout allé pour récupérer mon autocollant presse à-vrai-dire. Et pour voir la 250 GTO que je n'aurais pas vu rouler aujourd'hui, et que je n'aurai pas vu non plus au parc fermé !
Cette première journée était très agréable, j'ai pu prendre un peu mes marques même si je n'ai toujours pas compris l'ordre des départs des plateaux... Aujourd'hui, j'ai surtout vu le plateau 5, j’espère voir d'autres plateaux demain. L'équipage FRADIN a été contraint d'abandonner suite à une casse moteur sur la ligne de départ de Magny-Cours... Comme vous le verrez, ils reviendront avec une autre voiture pour suivre le Tour Auto jusqu'à Biarritz !
Ce matin, je remarque en sortant de ma chambre d’hôtel qu'il ne fait pas très chaud mais surtout qu'il n'y a presque aucun nuage et que cette journée va plutôt être bien ensoleillée ! Je cherche donc un spot en contre jour pour bien avoir la lumière du soleil au petit matin.
Apres avoir changé trois fois de spot, je me dirige vers la première spéciale de la journée. Aujourd'hui, deux épreuves spéciales sont prévues (dont une fermée au public) et un circuit, le circuit de Charade, qui s'annonce plein de surprises. Mais avant d'aller jusque la fin de la spéciale, je remarque que la route passe par le Pont du Diable. Une superbe route dans une foret, avec les couleurs du Printemps, magnifique pour les photos !
La fin de la spéciale de Montbrison n'étant pas exceptionnelle, je pourrai aller au milieu de la spéciale pour voir les voitures tourner à fond, mais je préfère aller me poser dans un col pour manger. J'ai bien fait, car c'est assez sympathique pour les photos, puisque j'ai trouvé un rocher en hauteur sur lequel me mettre.
Et là, très gros coup de bol ! Quelques autos du plateau 4 passent le temps je que fasse mes essais, toutes les photos sont floues... mais quand arrive alors la Ferrari LaFerrari, que j'attendais depuis longtemps, je m'empresse de regarder mes photos et.... deux photos nettes !
Cette photo de la LaFerrari est selon moi, une de mes plus belles photos du Tour Auto.
J'arrive à quinze heures devant le Château de Parentignat, le lieu du déjeuner. Sur la route, plusieurs Ferrari m'ont dépassées et j'ai pu revoir la LaFerrari grise, arrêtée cette fois-ci. Au château, le plateau 5 part et le plateau 4 arrive. La LaFerrari est encore là et une F40 a rejoint le convoi de Ferrari.
Je pars juste derrière la Ligier (qui nous a semé à peine cent mètres plus loin...) direction le circuit de Charade ! Une heure plus tard, j'arrive au circuit, et après avoir pris un peu connaissance des lieux, je trouve enfin le bon endroit.
La LaFerrari (qui commence a m’ennuyer sérieusement) et le reste du convoi Ferrari sont également au circuit.
Nous sommes ici au virage rosier avant la ligne droite des stands. Ne connaissant pas le circuit, je ne sais pas s'il y a beaucoup d'action ici et si c'est le meilleur virage ou non. Ce que je sais, c'est qu'il me plait bien.
Je regarde donc les essais et toute la course du plateau 5 (et oui, encore !) à cet endroit.
Je me dirige à présent un peu avant le Virage de Manson. Cette fois, je suis en bord de piste. Le plateau 5 part pour la dernière ligne droite : Clermont-Ferrand. Et le plateau 1 commence ses essais une fois que les Ferrari auront libèrent la piste.
Un plateau très intéressant, où on retrouve un peu de tout : Mercedes-Benz 300SL, Porsche 906 et diverses 2.7L RS, Lancia Stratos, Ferrari 250 GT SWB, sans oublier la Porsche 550 Spyder ou les Alfa Romeo TZ... Une fois la course terminée, c'est le plateau 2 qui prend le relais.
Et pour la dernière fois de la journée, je repars quelques kilomètres plus loin pour avoir, pour la première fois depuis le départ, le plateau 1 sur la route !
Fin de cette seconde journée, pas de parc fermé pour ce soir... Je vais aller prendre une bonne douche et hop, au lit ! La fatigue commence à se faire ressentir : réveil à six heureus, longue, épuisante mais magnifique journée puis couché à vingt-trois heures, le temps de préparer la journée du lendemain.
Dans les abandons d'aujourd'hui, nous avons : Jean-Marc Bussolini en Porsche 904 GTS (qui s'est crashée, le pilote n'a rien mais la voiture...), Jean Legras en Lotus Elan, Laurent Queffelec également en Lotus Elan, Nicolas Comar en Alfa 1600 GTA, Christian Ondin avec sa Ford Mustang, Florent Jean en BMW 3.0 CSL, Alejandro Roemmers en Mercedes-Benz 300SL et Norbert Schmitz Koep en 250 GT Boano. Eh oui, ce sont des vielles voitures !
Aujourd'hui, 463 kilomètres nous attendent et mon premier spot est à trois heures de l’hôtel ! Il s'agit de la spéciale Les Puys - Rioms-ès-Montagnes. Comme le nom l'indique, c'est en montagne. Et qui dit montagne, dit paysage à couper le souffle. Apres être allé au parc d'attente, où il n'y avait clairement rien d'intéressant, je prend la direction de la fin de la spéciale qui sera certainement bien meilleure.
Arrivé à 10h15, j'entends les voitures mais je ne les vois pas, ni elles, ni l'arrivée... embarrassant... pourtant une route est fermée spécialement pour les concurrents. Je suis donc obligé de prendre un petit chemin qui m' emmènera - je l’espère - quelque part entre le départ et l'arrivée. Mais non, cent mètres après avoir commencé à m'aventurer dans ce chemin, je m'aperçois que la route se finit dans une étable ! Je me gare donc à côté de cette étable et monte la colline sur laquelle se trouve l'arrivée.
Une petite route entourée de champs, délimitée par des pieux en bois et des pierres, tout ça, à plus de mille deux cent mètres d'altitude... Juste magnifique...
Ce ciel gris et très nuageux s'accorde d'ailleurs très bien avec le lieu !
Arrivé le moment fatal, plus rien ne passe ! Plus aucune voiture pendant plus de dix minutes. Bref, étant donné que je me les gèle, je rentre dans ma voiture et continue la route. Et ce n'est pas plus mal ! Car je serais certainement resté jusqu'au dernier plateau ! Et puis, le spot qui suit n'est pas non plus nul, loin de là. Nous sommes dans un petit village typique de France avec une belle église et la route qui passe juste à côté. Ça tombe bien, je recherchais justement un village !
Mais je ne reste pas très longtemps, d'une part parce que les photos se répètent et d'autre part car je n'ai pas envie de voir la 250 GTO dans ce cadre ! Bon, elle ne viendra jamais à moi de toute façon... Je reprends donc la route et m’arrête, une heure plus tard, après la seconde spéciale de la journée, dans le col du Perthus.
Me voici au second plus bel endroit de la journée !
Il est treize heures quand je vois le BMW X6 M qui clos la caravane des 230 autos, mauvais signe, car cela veut dire que les 5 plateaux sont devant moi avec pratiquement trois heures d'avance... !
Mais deux heures après, je parviens à les retrouver, et c'est au milieu du plateau 5 que je me trouve.
Evidemment, vu qu'ils doivent s’arrêter pour manger et s’arrêter aux points Optic 2000, j'ai fini par les rattraper... Bref, toujours est-il qu'avoir une Ligier devant soi sur une route de France, c'est tout simplement extraordinaire !
Prochain arrêt à 16h30, sur un petit pont, le temps d'avoir la fin du plateau 5 - car pratiquement tout le plateau nous a dépassé sur la route - et le début du plateau 1. Le ciel est très menaçant à ce moment là, et quelques gouttes d'eau comment à tomber... C'est mal parti pour le prochain spot.
Mais les nuages passent et tout se calme. Maintenant je vais rejoindre Joris et Quentin quelques kilomètres plus loin à côté d'un champ de colza. Et ça tombe bien, depuis le premier jour je cherchais un champ de colza !
Les champs de colza c'est bien pour les photos mais ça tâche le pantalon ! J'ai bousillé mon pantalon avec ces foutues tâches jaunes !
L'écart commence à se creuser entre les voitures, et forcément, ça fait une heure que nous sommes là à parler de différentes choses tout en shootant ce qui passe. A présent, direction le parc fermé de Toulouse, et oui, nous n'irons pas au circuit d'Albi.
Voilà, nous finissons cette merveilleuse journée à l'Ile du Grand Ramier de Toulouse.
C'était certainement ma meilleur journée de ce Tour Auto 2015 : La spéciale Les Puys -Rioms-ès-Montagne était sublime, le Col du Perthus également, et la fin de journée dans le champ de colza avec des amis, c'est magique...
Encore une fois, un bilan de cette étape. Dans les abandons de la troisième épreuve, nous avons en compétition : Pierre Gloahec-Henanff en Jaguar MKI, Roland Urban en Jaguar XK120, Jean Brandenburg en Jaguar Type E (décidément les Jaguar...), Jean-Francois Piquet en Alfa 1600 GTA et Lucien Guitteny en Alfa 1750 GTAM. En régularité : Martin H. Sucari avec sa Ferrari 250 GT Berlinetta, Jerry Pantis en BMW 2002 Turbo et enfin Irvine Laidlaw avec sa Ferrari 250 GTO, très déçu, je n'aurais donc pas de photo de la belle en mouvement...
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Avant d'attaquer le dernier jour, parlons un peu des personnes connues qui participaient au Tour Auto.
Pour commencer, monsieur Patrick Peter, organisateur de l'événement et créateur de Peter Auto, était présent en BMW i8.
Il y avait aussi Jürgen Barth, vainqueur des 24H du Mans de 1977, qui pilotait à bord d'une Porsche 911 2.8 RSR n°272.
Mais également le directeur associé du département Motorcars d'Artcurial, Matthieu Lamoure. Il alternait entre le poste de pilote et de copilote sur une Lotus Elite.
Voici Clive Joy, un riche collectionneur Britannique qui est propriétaire, entre autres de diverses McLaren F1 et P1, Ferrari 288 GTO, ... Il était de la partie avec sa "911 JOY", une Porsche 911 2.7 RS.
Gérard Holtz, le journaliste sportif français était
au volant d'une Ford Escort Mk1 RS 2000 !
Felix Baumgartner, le parachutiste et base-jumper professionnel, soit le premier homme à dépasser le mur du son en chute libre, avec une vitesse impressionnante de 1 357,6 km/h. Il courrait avec une magnifique Mercedes-Benz 300SL.
Et bien d'autres, comme Jochen Mass, un autre vainqueur des 24H du Mans, en 1989, ou encore Gérard Larrousse, double vainqueur des 24H du Mans 1973/1974 ou encore le pilote Formule 1 Olivier Panis, pour ne citer qu'eux.
Ce matin, je change complètement de spot et me place à la sortie d'un péage car c'est ma route pour rentrer et c'est le dernier endroit ou je pourrai m’arrêter pour les voir.
En fait, je me rends compte que j'ai largement le temps d'aller au prochain passage Optic 2000. Après ce court arrêt, je m'arrête une nouvelle fois un peu plus loin sur un pont, qui n'est pas très beau au final. Du coup, je reprend la route et sort de la ville.
Mais mon dernier spot est très bien ! Surtout quand il n'y a aucune voiture "banale" sur la photo. Je partirais sur un bon souvenir au moins !
Voilà, c'est ici que s'arrête la vingt-quatrième édition du Tour Auto pour moi, je reprend l'autoroute direction Agen cette fois bien que j'aurai apprécier finir l’événement... Peut être une prochaine fois ! qui sait ?! Et peut être avec Nino ! Avant de faire une conclusion, voici les voitures partenaires et les supercars/anciennes des spectateurs qui, eux aussi, suivaient le Tour ou assistaient juste aux différents circuits ou spéciales.
Pour fnir, voici ma vidéo. Cette vidéo est - comme vous allez sans doute remarquer - en quatre parties.
La première partie est le déchargement des voitures au Grand Palais.
La deuxième partie fait référence à la 1ère étape. (Paris-Vichy)
La troisième partie regroupe les vidéos de la 2ème, 3ème et 4ème étape et dans la quatrième partie, nous retrouvons le parc fermé de Toulouse à la fin de l’étape 3.
En espérant qu'elle vous plaira, et si c'est le cas, n'hésitez pas à la partager avec vos connaissances !
Le Tour Auto... Que dire ! Un magnifique, incroyable, splendide, extraordinaire rallye automobile. Un "bol d'air annuel" comme dirait Joris. Les endroits que le Tour Auto traverse sont à couper le souffle, plus beaux les uns que les autres ! Alors si vous avez une ancienne éligible et quelques milliers d'euros à dépenser, faites le Tour Auto !
Parlons un peu de moi et mon organisation... Ce n'était pas trop mal pour une première ! Je me suis trompé qu'une seule fois, le premier jour, avant la spéciale ! Le repérage à l'avance, ce n'est pas tip top... J'avais repéré beaucoup de spots sur Google Street View mais ils ont du être abandonné pour la plupart, à cause des changements de route pour les spéciales. Chaque spéciale étant donnée la veille à dix-sept heures, la route qui avait été donnée précédemment change obligatoirement pour éviter les repérage par les concurrents.
J'ai beaucoup vu le plateau 5, un des meilleurs plateaux certes, mais j'aurais bien aimé voir plus souvent les autres plateaux, à corriger pour la prochaine fois. Du coup je n'ai pas vu la 250 GTO et la 500 Mondial rouler.
Très déçu (pour eux) de l'abandon (dès la première étape !) de l'équipage FRADIN et du crash de la 904.
Mais ce n'est que la moitié de toute cette aventure et le reste fut absolument magique ! Je pense que je n'ai pas besoin de parler de la météo qui fut avec nous tout au long de l’événement ! Je n'ai plus qu'une seule chose à dire : See you next year !
Matthieu